Amaury Paquet retente sa chance pour décrocher son ticket pour le marathon de Paris 2024: “Je sors d’une excellente préparation”
L’athlète de Seraing Athlétisme sera au départ du Marathon de Hambourg ce dimanche 28 avril.
- Publié le 23-04-2024 à 10h52
Amaury Paquet s’offre une dernière chance d’aller chercher un rêve qui n’est plus inaccessible pour lui aujourd’hui. Ce dimanche, dans les rues de Hambourg, l’athlète de Seraing Athlétisme s’alignera sur marathon avec l’objectif à la fois désormais ambitieux et réaliste d’aller décrocher le 3e ticket belge pour les Jeux de Paris sur la distance. Thomas De Bock, qui a un meilleur chrono en 2h10.17, y sera également.
Après avoir couru en 2h08.44 à Valence en décembre dernier en pulvérisant son ancien record personnel (2h13.54), le triple vainqueur en titre des 20 Km de Bruxelles doit encore aller grignoter 36 secondes pour faire mieux que Michael Somers (2h08.09), qui accompagne actuellement Bashir Abdi et Koen Naert à Paris.
"Ce que j'ai fait à Valence était déjà complètement fou."
Pour y parvenir, Amaury Paquet, jeune papa, s’est offert plusieurs semaines de congé sans solde chez son employeur Decathlon. “Je sors d’une excellente préparation”, nous a-t-il glissé en ce début de semaine. “J’ai fait plus de kilomètres, j’ai mis plus d’intensité et tout cela sans blessure. C’est plutôt positif à ce niveau.”
Une approche identique
Toujours humble et prudent, le Hervien qui fêtera bientôt ses 33 ans sait aussi que cela se jouera sur des détails. “Le parcours est sans doute un peu plus difficile qu’à Valence. Il y a aura aussi moins de densité. Mais si la météo est là, je sais que je peux encore améliorer mon chrono de quelques secondes. De là à aller chercher les 36 secondes qui me manquent, c’est difficile à dire. Ce que j’ai fait à Valence était déjà complètement fou pour moi. Sur un marathon, tout peut arriver… Il y aura trois lièvres kenyans sur les bases de mon objectif.”
Amaury Paquet n’a pas fondamentalement modifié son approche pour ce rendez-vous qui peut marquer un tournant dans son parcours sportif. Avec une bonne dose de stress qui ne se lit pas forcément sur son visage ou dans sa foulée. “J’aurai juste mes boissons personnelles sur les ravitos, ce qui n’était pas le cas en Espagne. Pour le reste, je ne change rien. Nous partons en Allemagne vendredi, avec quelques proches pour m’accompagner et me soutenir.”