Judo : Toma Nikiforov termine, hélas, encore au pied du podium…
Le Bruxellois, 31 ans, n’a plus décroché de médaille internationale depuis le 6 février 2022 et sa victoire à Paris.
- Publié le 05-05-2024 à 15h46
- Mis à jour le 05-05-2024 à 15h50
Toma Nikiforov est décidément maudit depuis le 6 février 2022 et sa victoire à Paris. Engagé en -100 kg à Dushanbe, avant-dernier Grand Chelem avant les JO, le Bruxellois s’y est incliné pour la médaille de bronze face au Tadjik Madzhidov (23 ans/n°54).
Lors de ce face-à-face "viril" entre deux judokas qui ne s’étaient pas encore rencontrés, notre compatriote fut entreprenant, mais ne parvint pas à déstabiliser son adversaire. Pire : Toma commit une petite erreur quand, à genoux, il ne tint le Tadjik que d’une main, ce dont celui-ci profita pour le retourner sur le flanc.
Le public local scanda "ippon, ippon, ippon", mais l’arbitre n’accorda "que" waza-ari. Malheureusement, avec encore seize secondes au marquoir, Toma n’eut plus le temps de rétablir la situation, d’autant que la fatigue d’une âpre journée l’avait envahi.
Le Bruxellois s’était qualifié pour cette "petite finale" en battant le Mongol Batkhuyag (24 ans/n°10) lors des repêchages.
Nul doute que Toma aurait préféré l’emporter autrement que sur blessure de son adversaire après trente secondes. Mais il aurait aussi aimé perdre autrement face au représentant des Émirats arabes unis, Kostoev (25 ans/n°15), en quarts de finale.
Mené au score, Toma se retrouva, à mi-combat, dans un mouvement où les deux judokas tentèrent de se soulever l’un l’autre. Alors qu’il pensait avoir marqué, notre compatriote vit l’arbitre attribuer le point à son opposant qui, de ce fait, gagnait par ippon !
Et Toma quitta le tatami en clamant à l’injustice…
Auparavant, le Bruxellois avait écarté le Britannique Thompson (27 ans/n°51) et le Tadjik Abdurakhmonov (19 ans/n°105). Face au premier, il s’était occasionné une frayeur en étant mené, mais il rétablit la situation en retournant son rival au sol.
Ensuite, Toma n’a laissé aucune chance au jeune Tadjik, qu’il renversa une première fois, puis une deuxième, après deux minutes et demie de combat, levant le pouce vers son coach… Koen Sleeckx.