Tournoi de Sirault: les Frisons incitent aux voyages dans le temps
La dernière journée éliminatoire avait d'inédit la présence d'une sélection venue de Frise aux Pays-Bas, symbolisant l'amitié qui lie la club de Sirault, et son président Roland Mercier, à cette région dévolue au jeu de balle et les gens qui y habitent.
- Publié le 27-08-2018 à 21h21
- Mis à jour le 27-08-2018 à 21h22
La dernière journée éliminatoire avait d'inédit la présence d'une sélection venue de Frise aux Pays-Bas, symbolisant l'amitié qui lie la club de Sirault, et son président Roland Mercier, à cette région dévolue au jeu de balle et les gens qui y habitent.
Dès lors que la 4e journée éliminatoire du tournoi de Sirault réunissait des équipes en provenance de France, des Pays-Bas et de Belgique, les trois hymnes nationaux ont été joués avant le début des rencontres. Les équipes ont également été réunies pour une photo souvenir. Les «Oranje» se sont appliqués à respecter le jeu belge, ce qui leur imposait donc de ne livrer qu’à une main. En ce qui concerne la livrée à l’escoudée, seuls deux joueurs ont servi de la sorte. Mais force est de constater que contrairement à la «Petite Balle au Tamis», ils ne cachaient pas la balle aux yeux des frappeurs. Il n’en reste pas moins que revoir ce geste a suscité la résurgence de pas mal de souvenirs au sein de l’assistance. Pour rappel, les deux derniers joueurs à qui il a été permis, non sans polémiques, de livrer de la sorte étaient Maurice Tourneur et Jean-Marie Delvignes, deux transfuges de la «Petite Balle» qui venait de mourir de sa belle mort en 1965.
Signalons, au passage, une nouvelle qui réjouira l’amateur de jeu de balle: une exposition sur la Balle à Quaregnon et à Wasmuel aura lieu les 15 et 16 septembre à Quaregnon, en concordance avec la sortie du livre réalisé sur le sujet par Adolphe Camaratta.