Et Tom Boon marqua son but le plus important...
Après une erreur en défense, les Red Lions ont fait un sans-faute...
- Publié le 13-12-2018 à 16h42
- Mis à jour le 13-12-2018 à 17h46
Après une erreur en défense, les Red Lions ont fait un sans-faute...
Quoi qu’il arrive, la Belgique réussira son meilleur classement dans une Coupe du monde. Jusqu’ici, il s’agissait d’une cinquième place à La Haye, il y a quatre ans. Cette fois, ce sera au minimum le top 4, après cette victoire longue à se dessiner mais ô combien méritée contre les Allemands. Mais on sait que les Lions sont venus pour une seule chose : gagner. Ils ont faim.
On savait que ce serait un match très difficile. Et il le fut. Il le fut d’autant plus que les Belges commirent peu avant la fin du premier quart-temps une faute de marquage sur Linnekogel qui, isolé à cinq mètres du but, fusilla Vanasch (1-0).
En d’autres temps, les Belges auraient été pris de panique. Mais c’est fini, ça. Ils ont remis leur ouvrage sur le métier et multiplié les pc : trois de suite dès la minute suivante. Mais Tobias Walter, le gardien du Dragons, sortit un magnifique arrêt du stick sur le tir de Boon. Qu’importe, à peine remontés sur le terrain, les Lions en forcèrent un cinquième et cette fois le tir direct d’Hendrickx surprit Walter (1-1).
Le plus dur était fait. Les Belges ont contrôlé le match jusqu’à la fin, malgré les parades héroïques de Walter. Après 22 minutes, les Red Lions avaient déjà obtenu 7 pc, soit un toutes les trois minutes, imaginez !
Dans l’autre sens, les Lions n’ont plus concédé que deux occasions, de but, mais Vanasch a montré qu’il était là en dernier recours, notamment en en empêchant le “tireur fantôme” Miltkau de marquer à bout portant (37e).
Les Belges ont attendu patiemment que l’ouverture se crée. Le pc ne rentrait plus ? Pas grave. Il y avait de quoi s’énerver, mais ils ont appris à être patients. Et la délivrance vint à dix minutes de la fin. Balle dans l’axe de Luypaert pour Briels qui se retourna et tira. Walter repoussa l’envoi dans le stick de Boon, qui fit mouche (1-2). “On savait que ce but allait tomber. On a appris de nos erreurs passées, on s’est dit que tant qu’ils ne menaient pas à la marque nous allions gagner le match. On s’est battu les uns pour les autres… comme des Lions !” exultait notre serial buteur.
Les Allemands firent alors sortir leur gardien alors qu’il restait six minutes et demie, mais rien n’y fit. La Belgique est en demi-finale où l’attend l’Angleterre.
L'homme du match: Arthur Van Doren
Encore une fois difficile de sortir quelqu’un du lot dans la prestation belge. Mais la manière dont les Lions ont concédé un strict minimum d’occasions de but (trois tirs cadrés en 60 minutes et pas le moindre pc concédé – le seul qui fut sifflé fut annulé à la vidéo) mérite une mention spéciale au patron de notre défense, Arthur Van Doren, une fois de plus au four et au moulin et d’ailleurs couronné comme “homme du match” par la FIH.