Les Belgian Tornados et le relais mixte sont qualifiés pour les Jeux, les Cheetahs et les deux relais 4x100m envoyés en repêchages !
Le 4x400m masculin a parfaitement tenu son rang lors de la première journée des Relais Mondiaux, ce samedi, aux Bahamas.
- Publié le 05-05-2024 à 05h39
- Mis à jour le 05-05-2024 à 17h19
Deux des cinq équipes de relais belges engagées samedi aux Bahamas, dans le cadre des Relais Mondiaux, ont décroché leur ticket pour les Jeux olympiques de Paris. Sans grande surprise, il s’agit des Belgian Tornados, vainqueurs de leur série, et du relais 4x400m mixte, deuxième de sa course derrière l’Irlande.
Malheureusement les Belgian Cheetahs n’ont pu les imiter et ont été envoyées au tour de repêchage qui aura lieu ce dimanche, le même sort étant réservé à nos relais 4x100m hommes et femmes, tous deux disqualifiés en séries.
Chronologiquement, c’est le relais mixte qui a signé d’emblée la première belle performance du jour. Bien lancée par Jonathan Sacoor (le seul athlète qui allait courir deux courses dans la soirée), auteur d’un chrono de 45.27, Imke Vervaet n'a perdu le commandement qu'en toute fin de parcours (52.07) avant que Christian Iguacel (45.11) ne s’attaque à l’Irlande.
Dans une bataille à trois, il faudra finalement attendre que Camille Laus ne sorte le (tout) grand jeu dans la dernière ligne droite (50.73) afin de contenir la Britannique Laviai Nielsen et d’assurer, en 3.13.18, la deuxième place qualificative pour les JO derrière l’Irlande (3.12.50). La Belgique, qui a signé le quatrième chrono des pays engagés, pourra défendre ses chances en finale ce dimanche.
Les relais 4x100m ont, quant à eux, dû déchanter, étant disqualifiés en raison de passages de témoin hors de la zone prévue à cet effet. L’équipe féminine composée de Rani Vincke, Rani Rosius, Elise Mehuys et Delphine Nkansa a terminé sixième de sa série en 43.96, après deux transmissions laissant à désirer, avant de voir son chrono annulé.
L’équipe masculine, avec Kobe Vleminckx, Ward Merckx, Antoine Snyders et Valentijn Hoornaert, a pour sa part perdu toute chance de bien figurer (elle luttait pour la 4e place) lorsque les deux derniers relayeurs n’ont pas réussi à se trouver à l’entrée de la dernière ligne droite. Ou, du moins, pas à temps car la Belgique a bel et bien terminé la course, pour la forme, avant d’être disqualifiée.
Pour ces deux jeunes équipes que sont les Belgian Rockets et les Belgian Falcons, il s’agira de vite tourner la page et de remettre de l’ordre dans les passages de témoin : ce dimanche, elles auront en effet une seconde possibilité de se qualifier pour les JO lors des repêchages. Pour cela, il faudra à nouveau viser l’une des deux premières places.
Malheureuses Cheetahs
Ce sera également l’objectif des Belgian Cheetahs, qui étaient représentées en séries par Naomi Van den Broeck (52.19), Hanne Claes (52.70), Liefde Schoemaker (52.27) et Helena Ponette (50.03).
Malheureusement, nos relayeuses sont tombées sur une surprenante équipe de Norvège (3.26.89, record national) qui les a privées de la deuxième place derrière les États-Unis, confortables vainqueurs en 3.24.76.
Après une ultime attaque de Ponette sur Jaeger, la Belgique a terminé troisième en 3.27.19. Pas le scénario rêvé mais rien n’est perdu pour les Cheetahs.
Tornados : encore une finale
Enfin, les Belgian Tornados ont conclu de brillante manière cette première journée contrastée pour notre pays. Dylan Borlée (45.66), le seul des trois frères apte à courir en séries, a directement mis l’équipe sur orbite, offrant à Robin Vanderbemden une première place et un petit avantage que le Liégeois (45.16) allait parfaitement gérer.
Chassé par des concurrents cherchant à se rapprocher, Jonathan Sacoor livra alors un grand numéro (44.43) pour permettre à la Belgique de respirer et à Alexander Doom de disposer d’une belle marge de sécurité.
Le champion du monde du 400m en salle put alors effectuer sa course très tranquillement et savourer, dans les derniers mètres, la qualification mille fois méritée pour les troupes de Jacques Borlée.
Qui, après avoir signé le troisième chrono des engagés (3.00.09), tenteront donc de se mêler à nouveau à la lutte pour les médailles en finale, dimanche, au stade Thomas A. Robinson.
Après être montés sur le podium à deux reprises déjà dans l’histoire de cette compétition, pourquoi ne pas rêver à une nouvelle médaille ?