Swings: "Un pas en avant pour une médaille à Pyeongchang"
Bart Swings s’entraînera désormais avec l’équipe de Norvège.
- Publié le 24-05-2017 à 12h35
- Mis à jour le 24-05-2017 à 12h37
Bart Swings s’entraînera désormais avec l’équipe de Norvège. L’un des grands espoirs belges en vue des JO de Pyeongchang 2018 a fait un nouveau pas en avant. Non pas en engrangeant une victoire de prestige, mais en trouvant une nouvelle structure avec laquelle s’entraîner jusqu’à l’hiver prochain.
L’arrêt de la Team Victorie, une équipe commerciale néerlandaise, l’avait laissé sans équipe. Forcé de s’entraîner seul, le patineur de vitesse a trouvé une nouvelle solution en se liant avec l’équipe nationale norvégienne.
"Ce n’est pas une équipe commerciale mais cela reste une bonne solution", a confié son coach Jelle Spruyt. C’est également un choix de facilité. "Nous bossions avec Patrick Beckert, un Allemand qui était dans la même situation que Bart, mais la fédération allemande a coupé court à cette solution. Nous avons également eu des contacts avec le Japon, mais la Norvège offre l’avantage de la proximité, surtout que l’équipe s’entraîne souvent à Heerenveen."
Quel changement au quotidien ?
La nouvelle fait tout d’abord du bien au mental du jeune patineur. "Au moins on sait ce que l’avenir nous réserve jusqu’à l’hiver", sourit son coach.
"C’est aussi moins de pression, car c’est une équipe qui n’est pas liée à des sponsors" , explique Swings. "Et au moins je suis certain qu’elle existera toujours."
Les voyages entre la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal et ses lieux de compétition ne le dérangent pas car en se liant avec la bande à Pedersen, il ne sera plus seul. "C’était peut-être le plus difficile. Je travaillais parfois deux mois tout seul. Ici, je voyagerai avec l’équipe et je pourrai voir où j’en suis par rapport aux autres."
Quel impact sur son travail ?
Son niveau ne pourra donc qu’augmenter au contact de gars comme Pedersen ou Bokko. "Il y a quatre ou cinq gars dans cette équipe qui ont un bon niveau et participent à tous les plus gros événements", expose Spruyt. "Ce n’était pas le cas dans la Team Victorie . Pedersen, par exemple, est très fort dans les lignes droites. Le plus gros point faible de Bart. Il pourra en tirer beaucoup de positif."
Quelle préparation pour les JO ?
Les Norvégiens iront, tout comme lui, aux Jeux Mondiaux pour les compétitions de roller de vitesse. L’été dernier, Bart Swings avait déçu. Ce coup-ci, il vise la médaille à Wroclaw. "Je dois faire en fonction des JO mais j’aimerais aller chercher un résultat. Je sais très bien que je ne serai pas à 100 % sur la ligne de départ mais ce n’est pas grave. Souvent, mon hiver dépend de mon été. S’il est bon, j’espère le prolonger aux JO . J’ai fini 5e à Sotchi et l’objectif est désormais d’aller chercher une médaille."
Les mêmes primes qu’à Rio
Les primes du COIB pour les JO de Pyeongchang 2018 sont connues. Les chiffres (donnés en brut) serontles mêmes que lors des JO de l’été dernier. Un médaillé d’or gagnera 50.000 euros. Pour l’argent ce sera 30.000 et 20.000 pour le bronze. Dans son processus d’encouragement pour les diplômés olympiques (soit les places de 4 à 8), le COIB a maintenu son système de bonus de 10.000 euros pour celui qui échouera au pied du podium et de 5.000 euros pour les 5e, 6e, 7e et 8e. Pour les équipes, les sommes seront augmentées de 10 % par athlète supplémentaire à partir du 2e accrédité. La somme totale sera versée équitablement entre les différents membres. Les coaches n’ont pas été oubliés avec 25 % de la prime d’un athlète individuel que ce soit pour les entraîneurs d’un athlète ou d’une équipe.