José Mourinho face à Xabi Alonso : le Portugais avait vu juste il y a 13 ans
Xabi Alonso et José Mourinho ont entretenu une relation spéciale lorsqu’ils étaient au Real Madrid.
- Publié le 18-05-2023 à 10h00
Le disciple va-t-il faire tomber son maître ? José Mourinho, qui pourrait emmener la Roma dans une deuxième finale européenne consécutive, conserve un léger avantage sur Xabi Alonso (1-0 à l’aller). L’Espagnol s’apprête cependant à prouver que ses trois saisons passées à observer les tactiques du Special One n’ont pas été vaines. Flashback en 2010.
Nous sommes à la fin du mois de mai. L’Inter Milan vient de remporter la Ligue des champions. Et dès le lendemain du sacre de José Mourinho, le Real Madrid annonce avoir trouvé un accord avec l’entraîneur portugais pour en faire le successeur de Manuel Pellegrini. Mourinho débarque alors au club quelques semaines plus tard pour rencontrer ses nouveaux joueurs. Parmi eux, Karim Benzema, Cristiano Ronaldo, Sergio Ramos, mais aussi Xabi Alonso, arrivé 12 mois plus tôt de Liverpool.
Très vite, le milieu de terrain espagnol devient proche du Special One. Ils discutent tactique, ils analysent les adversaires, ils échangent sur l’équipe. Et les deux hommes sont régulièrement photographiés en pleine conversation. Comme lors de la venue du Real à Sclessin pour ce fameux match amical de prestige en août de cette année 2010.
”Nous avons toujours eu une relation fantastique, plus qu’entre un entraîneur et un joueur”, a admis Mourinho qui, dès ses premiers mois à Madrid, a prédit un grand avenir à Xabi Alonso dans un entretien accordé à Marca. “Je suis sûr que lorsqu’il raccrochera les crampons, il sera un grand entraîneur s’il le souhaite”, avait-il lancé. “Il me rappelle Pep Guardiola lorsque j’étais joueur. Il était déjà un entraîneur sur le terrain.”
Le Portugais a réitéré ses prédictions en 2019, lorsque son ancien joueur débutait le coaching à l’académie du Real. “Il a joué en Espagne, en Angleterre et en Allemagne. Il a été entraîné par Guardiola, par moi-même au Real Madrid, par Ancelotti, par Benitez à Liverpool. Je pense donc que si vous mettez tout cela ensemble, Xabi a les conditions pour devenir un très bon entraîneur.”
Là encore, le Portugais ne s’est pas trompé. L’accolade lors du match aller à Rome – la première avec chacun le costume d’entraîneur – était donc forcément particulière. “C’était agréable de le revoir, ça faisait longtemps. Nous avons discuté avant le match et il avait l’air en forme, après plus de dix ans”, a souri Alonso qui a déjà l’occasion – pour sa première saison à la tête d’une équipe première – d’offrir au Bayer sa première finale européenne depuis celle de Ligue des champions en 2002… face au Real.