Sancho et Dembélé : les destins liés qui donnent des ailes à leur équipe
Ousmane Dembélé revient pour la première fois au Signal Iduna Park depuis son transfert record en 2017.
- Publié le 01-05-2024 à 07h52
Il attend ce retour depuis un long moment. Blessé lorsque le Barça est venu à Dortmund en 2019 et suspendu quand le PSG s’y est déplacé en décembre dernier, Ousmane Dembélé se présentera – avec le statut de superstar parisienne – face au mur jaune du Signal Iduna Park pour la première fois depuis le divorce éclair de l’été 2017. La romance avec le BVB fut intense, mais très brève.
Arrivé l’été précédent depuis Rennes contre 35 millions d’euros, le Français a permis – au bout de cinquante matchs, dix buts, vingt-deux assists, une Coupe d’Allemagne et un clash avec sa direction – au Borussia de réaliser une plus-value de 100 millions d’euros. Un pactole qui a permis dans la foulée de recruter Axel Witsel (20 M €), Thomas Delany (20 M €), Manuel Akanji (22 M €), Andriy Yarmolenko (25 M €) et surtout Jadon Sancho (21 M €), arrivé de Manchester City seulement trois jours après le départ de Dembélé.
Le jeune Anglais n’avait alors que 17 ans, mais il héritait déjà du numéro 7 laissé vacant par Dembélé. “Nous sommes convaincus que nous pouvons aider ce joueur encore très jeune à développer son jeu et à devenir un atout pour notre équipe à moyen terme”, assurait le directeur sportif Michael Zorc qui ne s’est pas trompé. Et qui a, quatre ans plus tard, fait de Sancho la deuxième plus grosse vente de l’histoire du club (derrière Dembélé) lorsqu’il a rejoint Manchester United contre 85 millions.
Nous sommes presque sûrs qu'il atteindra bientôt son maximum.
Revenu en prêt l’hiver dernier après des mois compliqués en Angleterre, l’ailier de 24 ans est très rapidement redevenu l’un des maillons essentiels de cette épopée européenne. Il a été le héros de la qualification en huitième contre le PSV, puis la principale menace contre l’Atlético en quart. Ses statistiques (3 buts, 2 assists) ne répondent toutefois pas suffisamment aux attentes.
”Il n’est pas encore au maximum de ses capacités. Mais il est extrêmement travailleur et c’est pourquoi nous sommes presque sûrs qu’il atteindra bientôt son maximum”, se motive néanmoins son entraîneur Edin Terzic, qui a vu son joueur inscrire une splendide frappe en lucarne pas plus tard que samedi contre Leipzig. Nul doute que son duel direct avec Ousmane Dembélé – aussi en grande forme depuis l’aile droite du PSG (5 buts, 14 assists) – le transcendera pour ces demi-finales. Comme sa volonté de voir son prêt se transformer en achat l’été prochain, et surtout son envie de disputer la finale à Wembley, à quelques hectomètres du quartier de Londres où il a grandi.