Pas le temps d’éprouver des regrets à l'Union Saint-Gilloise
Conscients de la supériorité malinoise, les Saint-Gillois sont déjà tournés vers la 2e tranche.
- Publié le 12-11-2018 à 10h33
Conscients de la supériorité malinoise, les Saint-Gillois sont déjà tournés vers la 2e tranche.
Défaits à Malines sans avoir démérité et après avoir tout de même enchaîné dix matchs sans revers, si on tient compte de leur succès en Coupe à Anderlecht, les Saint-Gillois étaient fiers du parcours accompli durant cette première tranche qu’ils ont achevée à la deuxième place, à l’image de leur coach Luka Elsner. Lequel a dû composer avec un noyau fortement modifié et tardivement constitué. Mais le Slovène a réussi à en faire une équipe agréable à voir jouer tout en la rendant efficace, après des débuts hésitants.
"La base est désormais intéressante", reconnaît-il. "Mais on a encore de la marge. Dans mon groupe, beaucoup de joueurs n’ont pas l’habitude de jouer pour gagner des titres, des trophées. Et cela se ressent par moments." D’où, sans doute, ces buts concédés par manque de concentration en fin de match sur phases arrêtées contre OHL, Malines ou Roulers. Ils ont coûté des points précieux.
"C’est regrettable, comme cette tendance à mieux jouer quand on est mené au score." Les Saint-Gillois l’ont souvent été ces derniers temps. Et ils ont inscrit 20 de leurs 23 buts en championnat lors des deuxièmes mi-temps ; une statistique étonnante ! "Je retiens aussi que le groupe a réussi de belles choses ces dernières semaines, redonnant de la vie au club et des émotions aux supporters. Il a su apprendre très vite de ses erreurs."
En feu il y a quelques semaines, l’avant-centre Niakaté n’a marqué qu’une seule fois lors des six derniers matchs. "Mais il reste très précieux, car il permet à ses coéquipiers de bénéficier de davantage d’espaces. Je ne m’inquiète pas pour lui, car c’est un gros bosseur. Et puis, il a tout joué jusqu’ici et est peut-être un peu émoussé." Lors des deux premières éditions, le lauréat de la première tranche avait ensuite connu un moment de décompression pour échouer en finale. La chance de l’Union ? "Je ne sais pas", répond le coach. "Cela a en tout cas été difficile de suivre le rythme imposé par les Malinois ces dernières semaines. Sur le terrain, ils ont mérité de gagner cette première tranche. C’est un adversaire redoutable. Je ne préfère, par contre, pas me prononcer sur leurs problèmes extra-sportifs. Quant à nous, commençons d’abord par bien préparer notre prochain match. C’est déjà pour ce vendredi à Louvain." Des Louvanistes qui viennent de signer deux succès probants et peuvent encore sauver leur saison via cette 2e tranche. Méfiance donc.