Immobilière Standard vs 777 Partners : le tribunal doit rendre sa décision ce jeudi
Ce jeudi, le tribunal de première instance de Liège doit rendre sa décision, en référé, dans le dossier opposant l’Immobilière du Standard à 777 Partners. L’enjeu, notamment, est l’éventuel gel des comptes du club liégeois.
- Publié le 16-05-2024 à 07h47
- Mis à jour le 16-05-2024 à 09h40
L’actualité du Standard est plus que jamais agitée. Sur le terrain sportif, quand ils peuvent jouer, les Rouches essaient de gagner, enfin, un match en Europe playoffs. Dans les bureaux, Pierre Locht, le CEO, a présenté sa démission, mi-avril, face à un mode de fonctionnement de l’actionnaire 777 Partners qu’il ne jugeait plus tenable.
Poussé dans les cordes et à la vente des clubs, 777 Partners est attaqué en justice de l’autre côté de l’Atlantique. Il l’est aussi en Belgique. En début de semaine passée, des plaintes ont été déposées devant la justice belge, et certaines décisions sont attendues dans les prochains jours.
Une autre décision attendue fin du mois, pour un prêt
Ce jeudi, d’abord, le tribunal de première instance de Liège, en référé, doit rendre son jugement dans le dossier qui oppose l’Immobilière Standard de Liège à 777 Partners. Les anciens actionnaires n’ont pas reçu la deuxième tranche, qui devait être versée le 15 avril. Si le juge suit la plainte de l’Immobilière, il ordonnera la saisie des actions de 777 Partners et pourrait ordonner le gel des comptes du club liégeois, ce qui provoquerait un nouveau souci de taille pour un club qui a déjà du mal à honorer des paiements.
Le 24 mai prochain, le tribunal de l’entreprise de Liège doit également se prononcer sur un autre dossier : Bruno Venanzi avait en effet prêté 2,75 millions (+ intérêts), à 777 Partners. Il n’a pas récupéré son argent et a attaqué le propriétaire américain devant le Cepani (centre d’arbitrage et de médiation belge). Faute d’avoir trouvé un accord, le dossier est donc passé devant la justice, qui devra statuer.
Un troisième volet concerne encore 777 Partners et Venanzi. Il s’agit, cette fois, de la deuxième tranche du rachat du Standard que Venanzi n’a pas reçue des Américains. La première tranche avait été payée, pas la deuxième, et l’ancien président du Standard avait donc, déjà, saisi le Cepani.