Jean-Michel Javaux réagit : “Non, nous ne sommes pas complices de 777”
Le bourgmestre d’Amay, administrateur du Standard, a réagi au communiqué publié par les Ultras et le PHK. Il assure ne pas être complice de 777 Partners et précise avoir présenté sa démission, refusée.
- Publié le 14-05-2024 à 00h04
- Mis à jour le 15-05-2024 à 08h04
Jean-Michel Javaux se taisait dans toutes les langues, depuis qu’il a été nommé administrateur du Standard. Le bourgmestre d’Amay déclinait toutes les interviews, ou presque, depuis son arrivée dans le CA du club liégeois, le 25 octobre 2022. Visé, au même titre que Pierre Locht, CEO du Standard, dans un communiqué publié par les Ultras, le PHK et le Hell Side, JMJ a pris la plume, pour s’exprimer sur son compte Facebook et se défendre d’être complice des agissements de 777 Partners.
Dans son message, il explique notamment que “depuis de nombreux mois, nous tirons les sonnettes d’alarme sur le manque d’informations sur le projet sportif à court et moyen terme, sur la situation financière de l’actionnaire principal et l’absence physique au stade des principaux actionnaires”. Il ajoute : “Si le football group permettait de répondre aux échéances à court terme, le manque de réponse des actionnaires principaux à moyen et long terme de notre direction n’était plus supportable.”
Il a présenté sa démission, refusée
C’est ainsi, précise-t-il, que “j’ai donc présenté ma démission du CA et de toutes les structures (Immobilière, Business Center) afin de provoquer un électrochoc. Suite aux récentes révélations et évolution de la situation, Don Dransfield m’a demandé, ainsi qu’à la direction en place, de suspendre l’annonce de ma démission car des changements structurels étaient en cours et que la situation allait rapidement évoluer.”
”Ces derniers jours, tout le monde est sur le pont pour sauver le Standard, pour prendre les contacts nécessaires, utiles et prospectifs. Beaucoup de ces contacts nécessitent une certaine discrétion et des garanties légales de non divulgation d’informations confidentielles. Ceci explique mon mutisme récent.”
Javaux, enfin, explique que “même en campagne électorale, ce n’est pas dans ma nature de quitter le navire en pleine tempête, au moment où le club vit des moments très périlleux. Je comprends l’inquiétude des groupes de supporters, je la partage. Mais plus que jamais le Standard a besoin de toutes ses partisanes et partisans”.
L’homme politique sera-t-il écouté ? Son message vise à calmer le jeu, si c’est encore possible, dans un contexte de plus en plus explosif.