Glen De Boeck avant son retour à Mouscron: "Tout le monde me donne raison"
- Publié le 23-01-2018 à 10h05
Ce mardi soir, ce sera les grandes retrouvailles entre Mouscron et son ex-T1. Le 5 décembre 2016, Glen De Boeck apprenait qu’il n’était plus l’entraîneur du Royal Excel Mouscron. Il n’avait pas résisté à une nouvelle contre-performance des siens à Saint-Trond. Longtemps, il a gardé sa rancœur envers une personne qui faisait partie de la direction sportive mouscronnoise.
Aujourd’hui, il revit à Courtrai qu’il est parvenu à sortir de la zone rouge. À tel point que l’on évoque les PO1 du côté du stade des Éperons d’Or.
Glen De Boeck, vous redoutez ce retour au Canonnier ?
"Je m’attends à une chaude réception. Mais chaude dans le sens chaleureuse. J’ai encore beaucoup de contacts avec les gens avec qui j’ai travaillé. Je serai en tout cas ravi de revoir mes anciens assistants, Dolorès, Philippe et les bénévoles. Nous avions fait du bon travail ensemble."
Vous ne parlez pas de la direction ?
"Elle a changé depuis mon départ. Je n’ai pas eu de problème avec le président ni avec Paul Allaerts. Pour moi, je n’aurai pas de sentiment de revanche en venant à Mouscron. Je ne veux pas y aller avec une énergie négative. J’ai connu un bon temps à l’Excel. J’ai eu des bonnes relations avec tout le monde. Enfin, presque tout le monde."
Vous avez cité votre staff et une partie de la direction mouscronnoise. Mais vous n’évoquez pas la direction sportive.
"J’avais un bon contact avec Humberto Païva aussi."
Donc, c’est avec Juri Selak que vous aviez des problèmes ?
"C’est vous qui le dîtes… Ces personnes ne sont plus là et le club a revu sa politique. Qu’est-ce que cela veut dire ? Que Glen De Boeck avait raison. Tout le monde me donne raison aujourd’hui. C’est facile. Mais quand tu dis des choses au mois d’août et que l’on ne te donne pas raison, mais que, en fin de saison, on te donne tout de même raison… C’est le football. Bon, à cette époque-là, nous étions dans une telle spirale négative que mon licenciement était peut-être la solution la plus logique entre guillemets. Le dernier match que j’ai fait avec Mouscron, c’était à Saint-Trond. Il y a eu des problèmes avec les supporters [NdlR : ils avaient attendu les joueurs au Canonnier et s’en étaient pris à Glen De Boeck] et aucun entraîneur ne veut cela. Mais il y avait une raison à notre situation de l’époque. Et là, tout le monde devait prendre ses responsabilités."
Vous parliez à l’époque d’un manque de qualité.
"Au mois d’août déjà j’évoquais ce problème. Il ne faut pas dire que je n’avais pas raison parce qu’ils se sont sauvés ici à Courtrai lors du dernier match."
Aujourd’hui, vous estimez qu’il y a de la qualité dans ce noyau mouscronnois ?
"Ils ont bien recruté. Et puis, ils ont connu un départ idéal avec des victoires à Ostende et à Lokeren. Il y avait dès lors plus de sérénité. Mais bon, regardez le noyau actuel et celui de l’an passé, il ne reste plus beaucoup de joueurs. Mais je retiens vraiment beaucoup de positif de ma période mouscronnoise."