Bruges recherche des attaquants réalistes
- Publié le 15-04-2018 à 14h06
- Mis à jour le 15-04-2018 à 14h09
Le Club Bruges n’a aucune raison de commencer à s’inquiéter toutefois...
Le Club Bruges ne se sent pas inquiet. Il n’est pas en crise de jeu. Sa défaite, quelque peu imméritée, à La Gantoise ne l’a pas déstabilisé même si elle a confirmé le petit problème qui affecte ses attaquants : leur manque de concrétisation.
Depuis la reprise, le 21 janvier dernier, le Club Bruges n’a remporté que quatre des onze rencontres de championnat qu’il a disputées. Il n’en a perdu que deux - toutes les deux à La Gantoise où il est resté muet - mais il a aussi concédé cinq partages.
Wesley, Dennis, Diaby : 4 buts en 11 matches
Sur les seize buts inscrits dans ce laps de temps, les attaquants brugeois accusent une réelle carence : ils n’en ont marqué que 4, pour 12 aux médians. Vanaken en a inscrit 5, Vormer et Limbombe chacun 2; Tomecak et Refaelov chacun 1.
Le - bon - match livré par le Club à Gand en constitue l’illustration la plus évidente : les attaquants brugeois ne remplissent plus tout à fait leur rôle, qui est de concrétiser les nombreuses occasions forgées par le collectif : "Ces chances qu’on laisse trop souvent passer me tracassent quelque peu, avouait Ivan Leko dimanche dernier : nous devons absolument nous révéler plus efficaces en zone de conclusion. Les attaquants sont là pour marquer. Surtout quand, dans un match aussi important que celui-ci, on se crée autant d’occasions franches. "
Des attaquants, le Club n’en manque pas, pourtant. Il peut en aligner quatre : Diaby et Wesley, le duo le plus souvent titularisé ces dernières semaines, mais aussi Wesley et Vossen, rétabli d’une sérieuse blessure. Ces quatre attaquants recèlent tous un profil différent.
Diaby , l’élément le plus utilisé des quatre, est un avant vif-argent, rapide et incisif mais pas toujours inspiré devant le but. Wesley est un pivot puissant et travailleur encore perfectible : "Je n’ai pas découvert en lui un véritable instinct de buteur", déplore Marc Degryse. Vossen est davantage que lui un voleur de buts. Dennis est un dribbleur parfois invétéré qui s’est peut-être laissé aveugler par son tout début de saison époustouflant : il doit encore faire ses classes. " C’est vrai que nos attaquants marquent moins, disait Lior Refaelov. Mais je ne serais inquiet que si nous ne nous créions pas d’occasions, ce qui n’est pas le cas. On pâtit parfois d’un manque de réussite. Mais la chance tourne souvent. Il suffit qu’elle nous sourie pour que plus aucun obstacle n’obstrue notre voie vers le titre…"