À Charleroi, la nouvelle législation rebat les cartes du sponsor maillot : “Ça nous pénalise d’une manière incroyable sur le plan financier”
Unibet ne pourra plus figurer sur le maillot des Zèbres au-delà du 31 décembre 2024.
- Publié le 10-04-2024 à 09h52
Dans les bureaux du Mambourg, on prépare la prochaine saison malgré l’incertitude des playdowns, que ce soit au niveau de l’aspect sportif mais aussi sur le plan du marketing. Dès le 1er janvier 2025, la nouvelle législation interdit les publicités pour les entreprises de paris sportifs dans les stades et l’exception à la règle en vigueur jusqu’au 31 décembre 2027 ne permet juste l’apparition que du logo d’une taille maximum de 75 cm2 de la société de paris à l’arrière du maillot sans slogan.
”Ça nous pénalise d’une manière incroyable sur le plan financier comme la majorité des clubs en Belgique, commente Walter Chardon, le directeur commercial. Le secteur du betting proposait des montants conséquents. C’est un secteur d’activité qui investissait pas mal dans le football. Ce n’est pas gagné d’avance qu’un partenaire issu d’un autre domaine place des montants pareils.”
En 2021, le Sporting avait signé un bail pour les trois prochaines saisons avec Unibet qui devenait un partenaire historique du matricule 22. “Ce partenariat entre Unibet et le Sporting de Charleroi ira en effet au-delà du sponsoring du club car il nous permettra également d’apporter une contribution positive à la ville de Charleroi en participant aux activités sociétales du club”, précisait à l’époque Dennis Mariën, le directeur général d’Unibet Belgique.
La relation entre les deux entreprises s’était tellement bien passée que le partenariat avait été étendu jusqu’en juin 2025. “Mais on ne peut garder le logo sur le maillot que jusqu’au 31 décembre 2024, précise Walter Chardon. Ça nous impacte encore plus car la législation raisonne en termes d’année civile alors qu’une saison s’étire de juillet à mai.”
Le département marketing s’affaire donc à trouver un nouveau sponsor maillot. Si les pistes sont nombreuses, elles restent pour l’instant confidentielles. “Nous sommes en train d’y travailler de manière assidue. On a des pistes et il faut que ça se concrétise.”