Dorian Dervite: un colosse qui aime jouer au ballon
Dorian Dervite (29 ans) s’est engagé pour deux ans (+1) avec Charleroi. William Dutoit, son meilleur ami, dresse son portrait.
- Publié le 23-07-2018 à 20h14
- Mis à jour le 23-07-2018 à 20h15
Dorian Dervite (29 ans) s’est engagé pour deux ans (+1) avec Charleroi. William Dutoit, son meilleur ami, dresse son portrait. Avec son mètre 91, on ne pourra pas le louper. Dorian Dervite s’entraînera pour la première fois avec les Zèbres, ce mardi, sur le terrain d’entraînement de Marcinelle. Le défenseur a en effet signé son contrat de deux ans (+ une année en option) ce lundi, dans le bureau de Mehdi Bayat, après avoir réussi ses tests médicaux.
Passé par Tottenham, Southend, Villarreal B, Charlton et Bolton, où il évoluait depuis 2014, le défenseur français de 29 ans, international français dans toutes les classes de jeunes, a été formé à Lille, où il a côtoyé un certain William Dutoit (Ostende) à l’âge de 12 ans.
Depuis lors, les deux hommes ne se sont pas quittés et leur amitié a traversé le temps, à tel point que Dervite est le parrain du fils de Dutoit. Le gardien côtier fait donc office d’interlocuteur de choix au moment de dresser le portrait du nouveau colosse des Zèbres.
"Dorian est un défenseur très physique et fort dans les duels", indique d’emblée l’ancien Trudonnaire. Ce qui est presque un pléonasme lorsqu’on sait que le défenseur a évolué en Championship (D2 anglaise) lors des six dernières saisons. "Je suis allé le voir jouer à plusieurs reprises et il s’agit d’un des championnats les plus difficiles du monde, si ce n’est le plus difficile, avec beaucoup d’équipes de bon niveau. Là-bas, chaque match est un combat."
Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, Dorian Dervite, ce n’est pas uniquement du muscle. "Malgré son gabarit, il a une très bonne relance et aime repartir de derrière proprement. C’est pour cela que je pense qu’il va bien s’amuser en Belgique, car les équipes aiment jouer au ballon."
Certaines se sont même déjà intéressées de près à son profil par le passé. C’est le cas… d’Ostende, il y a deux ans. Le KVO était passé tout proche d’engager le défenseur. "Mais Bolton a bloqué son transfert en dernière minute. J’étais déçu pour lui", avoue Dutoit, qui aurait pu retrouver son ami au KVO quelques mois plus tard.
L’ancien de Tottenham (où il a côtoyé Bale, Modric, Robbie Keane, Defoe ou encore Edgar Davids) est alors resté chez les Wanderers, où il a eu moins de temps de jeu ces deux dernières saisons. "C’était le choix du coach", souligne Dutoit. "Mais quand Bolton était relégable, Dorian a été réintégré dans l’équipe. Et au final, le club est sorti de la zone rouge et s’est sauvé sur le fil, lors de la dernière journée."
Grâce, entre autres, aux qualités de leader du défenseur français. "À sa position, il faut forcément être un leader. Il l’est sur et en dehors du terrain. Je le vois s’imposer à Charleroi."
Où il ne vient certainement pas pour se contenter d’un rôle de doublure. Car avec un tel gabarit, il est difficile de rester dans l’ombre…