David Pollet retrouve le noyau A: "Avec le coach, on a tourné la page"
Après deux semaines avec les U21, David Pollet a retrouvé du temps de jeu face à Genk et repart sur de bonnes bases.
- Publié le 17-04-2018 à 09h46
- Mis à jour le 17-04-2018 à 09h47
Après deux semaines avec les U21, David Pollet a retrouvé du temps de jeu face à Genk et repart sur de bonnes bases. On ne l’avait plus vu depuis un mois. Depuis ce dernier match de phase classique à Courtrai où il était sorti (très) frustré à la mi-temps, avant de balancer ce qu’il avait sur le cœur ("moi, je n’ai pas le droit à l’erreur", "certains joueurs sont plus faciles à sortir que d’autres").
Après un passage par la case U21 qui aura duré deux semaines, David Pollet a retrouvé le groupe pro vendredi, contre Genk. Et les joies d’une montée au jeu, durant un peu plus de vingt minutes.
"Je suis content de rejouer un peu", avouait l’attaquant après la rencontre. "J’essaie de retrouver la confiance, même si c’est un peu difficile. Et ce, même si j’ai marqué quatre buts en réserve, lundi dernier. Car cela reste un match de réserve et cela ne vaut pas dix minutes en pro. Mais bon, c’était important pour garder le rythme et prendre du plaisir."
Et pour envoyer un signal à Felice Mazzù. "C’était aussi une manière de lui montrer que je n’ai pas envie de lâcher. Après mon quadruplé, il m’a d’ailleurs félicité, même si pour lui comme pour moi, c’est normal de marquer dans ce genre de match. C’est dur en ce moment, mais je travaille. Et je suis prêt s’il fait appel à moi."
Ce que Mazzù a fait face à Genk. "C’est peut-être un message de sa part. Il sait qu’il peut compter sur moi et que j’ai envie de jouer un vrai rôle dans ces PO1. En entrant au jeu, j’ai essayé d’amener des courses et de l’engagement."
Il s’est également créé deux occasions, dont une frappe lointaine. "Je pensais qu’Amara (Baby) me proposerait une solution sur la gauche pour que je puisse m’engouffrer et frapper mais il ne l’a pas fait et ça s’est refermé devant moi. J’ai donc essayé la frappe de loin, mais cela ne m’a pas souri."
Comme souvent depuis le début de la saison. Mais Pollet, dont l’option d’un an dans le contrat a été levée fin mars, ne veut pas regarder en arrière. Même l’épisode Courtrai est oublié. "Cela fait partie du passé", précise-t-il. "On a eu une discussion entre quatre yeux avec le coach. Je lui ai dit ce que j’avais sur le coeur et lui aussi. On a tourné la page et on repart sur de bonnes bases."
Celles d’une titularisation à Bruges ? Qui reste hypothétique mais pas impossible. Car on se souvient que lors du 3-3 en terre brugeoise, en phase classique, David Pollet et son profil très travailleur avaient débuté. Ce scénario va-t-il se répéter ?