Vanhaezebrouck: "On a joué à dix contre onze"
Vanhaezebrouck ne comprend pas comment le moteur d’Anderlecht a bloqué après une demi-heure
- Publié le 02-09-2018 à 20h41
- Mis à jour le 02-09-2018 à 23h04
Vanhaezebrouck ne comprend pas comment le moteur d’Anderlecht a bloqué après une demi-heure Quand Anderlecht ne gagne pas, les conférences de presse d’après-match de Hein Vanhaezebrouck valent la peine. "Quand on joue à dix contre onze après une demi-heure de jeu, on ne sait pas gagner un match", estime le coach du Sporting.
Qui visait-il ? "Toute l’équipe s’est écroulée. Je n’ai jamais vécu cela. Il y en a un qui ne participe plus au jeu, un autre doit faire son travail et perd les pédales. Et finalement, tout le monde doit puiser dans ses réserves. Le moteur de toute l’équipe a bloqué. On a commencé à jouer le jeu physique de l’Antwerp, au lieu de les faire courir derrière le ballon."
Comme à Bruges, Vanhaezebrouck n’a donc pas cité le nom du joueur qu’il visait. Comme à Bruges, on croit qu’il s’agit de Trebel. "Les attaquants - et surtout Santini - ont bien commencé le match. Mais quand cela bloque derrière vous, cela devient difficile en pointe… Les défenseurs, eux, ont fait un excellent match. Ils ne méritaient pas d’encaisser ce but, sur lequel ils étaient positionnés bizarrement. En possession, ils ont pris beaucoup d’initiatives, comme je l’avais demandé. Et comme la semaine passée, il ne faut pas tirer sur les jeunes."
Vanhaezebrouck n’en revenait pas que son équipe ait connu une telle rechute. "Les trente premières minutes étaient les meilleures de la saison. Je crois qu’on avait 80 % de possession du ballon. Et en seconde mi-temps, on n’avait plus que 30 %. Comment est-ce possible ? Cela ne peut pas arriver à une équipe comme Anderlecht. C’est inimaginable."
Vanhaezebrouck a attendu longtemps avant de faire des modifications sur le terrain. "Je voulais faire deux changements après cinquante-cinq minutes. Mais avec Bakkali et Najar, j’avais deux joueurs qui pourraient avoir des crampes. Je ne pouvais pas prendre le risque de faire des changements si tôt. Finalement, Bakkali a bien tenu le coup physiquement. Et Najar était fantastique. Dommage qu’il ait mis une pointe au lieu de donner un assist quand il s’est trouvé devant Bolat."
La conclusion de Hein : "On a été confronté à la réalité : cela n’est pas assez, à ce niveau-ci. Anderlecht doit quand même être capable d’atteindre un bon niveau pendant plus qu’une demi-heure…"