RSCA: Didillon a déjà fait forte impression!
Le Français sera sans doute le numéro 1 : il a tout pour séduire le public du Sporting.
- Publié le 24-07-2018 à 06h46
Le Français sera sans doute le numéro 1 : il a tout pour séduire le public du Sporting.
Thomas Didillon ou Frank Boeckx, qui des deux sera le nouveau numéro 1 d’Anderlecht ? Sur base de la préparation lors de laquelle il a joué tous les gros matches, le jeune Français (22 ans) semble avoir pris le dessus sur son rival belge. "Le seul à connaître la réponse, est le coach", dit Didillon. "Mais je suis prêt."
En effet, malgré les 15 buts encaissés par Anderlecht (les trois gardiens ont reçu leur chance), Didillon a fait forte impression depuis son arrivée, et cela à plusieurs niveaux.
1. Ses bons réflexes
Surtout en première mi-temps du match amical face à l’Ajax, Didillon a montré qu’il a d’excellents réflexes. Dans la répétition générale face à Rennes, il a eu peu de gros arrêts à effectuer, mais il a quand même dû s’avouer vaincu. Aussi bien le premier que le deuxième but rennais (encaissé par Boeckx) étaient imparables. "Avec notre système, c’est très facile de se projeter vers l’avant", analysait Didillon. "On pose beaucoup de problèmes aux adversaires. Mais ce qui me dérange - et c’est normal, vu les nombreuses arrivées - c’est qu’on se soit pris des buts évitables. C’est dommage. On aurait pu gagner 3-0 ou 4-0 en étant plus concentrés. Pour que le système soit bien compris par tous, cela va prendre encore quelque temps."
2. Sa relance du pied
Face à Rennes, Didillon a séduit son public avec deux… relances spectaculaires du pied (gauche) sur 50 mètres, en plein dans la foulée de Gerkens. José Riga, son coach en D2 à Metz, avait souligné cette qualité lors de la signature de Didillon à Anderlecht. Didillon : "Dans le système d’Anderlecht, je suis le premier relanceur. Le coach aime qu’on mette la pression le plus vite possible."
3. Sa forte personnalité
En cinq minutes d’interview, on a déjà compris que malgré son jeune âge, Didillon a une forte personnalité. Il est ambitieux et ne le cache pas. Il a - à la française - b eaucoup de confiance en soi, ce qui est nécessaire pour défendre les buts d’un club comme Anderlecht. Et il a de l’humour. Quand un journaliste lui a parlé d’une défense à cinq en perte de balle, il a répliqué, avec le sourire : "Ne dites jamais cela au coach, il va vous tuer. On joue à trois plus un en perte de balle."
4. Son intelligence (de jeu)
Dans Foot Magazine, Albert Cartier, son premier coach à Metz, avait déjà indiqué que Didillon est "un garçon supérieurement intelligent, qui a plein de centres d’intérêt hors du sport et qu’il a une vraie réflexion tactique". Ses quelques remarques après Anderlecht-Rennes donnent raison à Cartier. "La principale différence entre le football d’Anderlecht et la Ligue 1 ? En France, il ne faut pas prendre de but et en mettre un. Ici, le but est d’en mettre un de plus que l’adversaire. C’est plaisant mais en même temps frustrant pour un gardien."
5. Son physique
Avec son 1,93 m, ses 84 kilos et sa carrure de garde du corps, Didillon a le profil d’un gardien moderne. Un attaquant adverse réfléchira à deux fois avant d’aller au duel avec lui. Et pour l’anecdote, on peut supposer que son autre aspect physique - son look - plaira fort aux supportrices d’Anderlecht.
Bref : Didillon a tout pour être la nouvelle coqueluche du public d’Anderlecht. À lui de saisir sa chance.