Anderlecht s'impose à Bruges et relance la course au titre, l'arbitrage-vidéo a fait parler de lui (1-2)
Anderlecht s'est imposé 1-2 sur le terrain du FC Bruges dimanche après-midi au stade Jan Breydel lors de la 7e des 10 journées des playoffs I du championnat de Belgique de football.
- Publié le 06-05-2018 à 13h01
- Mis à jour le 07-05-2018 à 08h19
Anderlecht s'est imposé 1-2 sur le terrain du FC Bruges dimanche après-midi au stade Jan Breydel lors de la 7e des 10 journées des playoffs I du championnat de Belgique de football.
Dimanche après-midi sur la pelouse du Jan Breydelstadion, il y avait un Soulier d’Or sur le terrain et un autre sur le banc, deux Diables en puissance pour la Coupe du Monde et un excellent joueur prêté par Liverpool. Mais trois lettres ont volé la vedette à tout ce beau monde : le VAR.
Ce serait d’ailleurs une analyse très amusante pour un travail de fin d’études : quel est le mot le plus utilisé dans la presse sportive belge depuis le début des playoffs 1? Le mot “VAR” doit clairement être devant les mots “spectacle” et “sportivité”.
À Bruges, on a vécu un Topper tendu entre deux blocs bien organisés d’où quelques individualités sont sorties du lot surtout du côté anderlechtois avec les excellents Trebel, Najar et Markovic. Ils ont plutôt fait pencher la balance du côté bruxellois face à un Club assez décevant dans l’ensemble.
Mais de quoi parle-t-on depuis le coup de sifflet final ? Quasi exclusivement de l’arbitrage vidéo et de ses choix douteux tout au long d’un Topper plus haché qu’un ravier de filet américain. Et dire que le VAR a failli ne pas fonctionner, victime d’un coup de chaleur en début d’après-midi et qui a retardé le coup d’envoi d’un gros quart d’heure…
Teodorczyk était-il hors-jeu ? Vanaken a-t-il été fauché par Gerkens sur la ligne du grand rectangle ? Sa avait-il touché le ballon de la main dans son rectangle ? La reprise de Diaby avait-elle franchi la ligne ? Y avait-il penalty sur Dennis en fin de match ? Cinq questions auxquelles le VAR a dû répondre sans jamais faire totalement l’unanimité. Et même parfois en créant carrément le trouble. Au point que Bart Verhaeghe, le président du Club mais aussi l’homme fort à l’Union belge, et Ivan Leko, un coach gentleman, insinuent que tout n’était peut-être pas honnête dans cet arbitrage de Monsieur Visser, le plus jeune à avoir sifflé un Topper dans toute l’histoire de notre football (28 ans).
Les nerfs se tendent de plus en plus dans le petit monde du football belge. Plus les playoffs 1 avancent et plus le suspense grandit. Le titre n’est plus promis à Bruges avec cette seconde défaite contre Anderlecht en trois semaines (le Club Bruges n’avait plus été battu chez lui en championnat depuis le 20 décembre 2015 par... Anderlecht).
Au coup de sifflet final, un supporter brugeois est monté sur la pelouse (mais a été maîtrisé avant de pouvoir approcher les joueurs du RSCA) et d’autres ont lancé leur siège sur le terrain pendant que les fans mauves chantaient “We worden kampioen”.
Bien malin pourtant celui qui peut prévoir l’identité du futur champion. Ce qu’on espère juste, c’est que les deux dernières semaines de compétition ne se passeront plus dans un esprit aussi pourri. “Que le meilleur gagne”, c’est le dicton qu’on veut entendre. Et plus cet affreux “que celui qui est le plus favorisé par le VAR l’emporte”…