Les Diables Rouges aiment écraser leurs adversaires, les chiffres le prouvent
Les statistiques démontrent que la Belgique aime dominer totalement le jeu.
- Publié le 12-09-2018 à 18h57
- Mis à jour le 13-09-2018 à 08h39
Les statistiques démontrent que la Belgique aime dominer totalement le jeu. Le temps où les Diables Rouges basaient leur réussite sur leur capacité à faire le gros dos défensivement et à faire mal sur leurs seules opportunités semble bien révolu. Durant le dernier Mondial, la nouvelle génération avait l’habitude de prendre ses adversaires à la gorge, même lorsque l’identité de l’adversaire avait de quoi freiner cette envie. Le début du mois de septembre a permis de constater que les médaillés de bronze en Russie n’avaient nullement envie de changer leur comportement.
1. LES TIRS
Avec autant de joueurs offensifs, il est logique que la Belgique se montre plus concrète que ses adversaires. Cela s’est ressenti à Reykjavik avec, au total, 20 tentatives, dont 12 en seconde période alors que la rencontre était déjà pliée. Les Diables avaient été moins gourmands à Hampden Park, lors d’un amical où il n’avait pas appuyé sur l’accélérateur (14 frappes au but). Ces chiffres sont impressionnants lorsqu’ils sont mis en corrélation avec ceux de l’adversaire. L’Islande n’a tenté que 4 fois sa chance au but (5 fois moins que les Belges), contre 8 pour les Écossais, qui avaient profité d’un relâchement total lors de la dernière demi-heure pour tirer à 6 reprises.
2. LA POSSESSION
Depuis l’arrivée de Roberto Martinez, deux équipes sont parvenues à enfoncer les Belges : l’Espagne (premier match du technicien catalan) et le Brésil. Pour le reste, la Belgique parvient à prendre assez aisément la mesure du jeu. Mardi soir, les Diables ont confisqué le ballon pendant 60 % du temps, avec une pointe à 76 % à la fin de la première période. Cela avait également été le cas en Écosse (61 %) avec, là aussi, un maximum atteint lors de l’acte inaugural (64 %). Soit le temps de faire la différence.
3. LES PASSES
Dire que les Diables aiment faire tourner le ballon est un euphémisme. Lors de leurs deux derniers matches, ils ont réalisé un total de 1.682 passes, soit une moyenne de 841 passes par rendez-vous. On n’est pas encore aux chiffres de Barcelone mais cela représente 339 passes de plus que les Écossais vendredi dernier et 497 de plus que les Islandais mardi. Deux nations, il est vrai, pas vraiment réputées pour leur capacité à aligner les passes. Ce qui est frappant, c’est surtout le taux de réussite, tournant autour des 90 % lors de chaque match.
4. LE RECTANGLE
Les Belges sont passés maîtres dans l’art de dominer l’équipe adverse. Une fois sur deux, ils parviennent à tirer vers le but adverse depuis l’intérieur du grand rectangle adverse, ce qui démontre bien qu’ils dominent territorialement leurs opposants. Cela avait été le cas à 8 reprises (sur un total de 14 frappes) en Écosse et à 14 reprises à Reykjavik (sur un total de 20 tirs). Pendant ce temps, ces deux mêmes équipes éprouvaient les pires difficultés à se rapprocher de Thibaut Courtois avec 2 tirs depuis le rectangle pour les Écossais et 1 seul pour les Islandais.