Un jour, un Diable (9/23): dix choses que vous ne saviez pas sur Dries Mertens
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Ce mardi : Dries Mertens.
- Publié le 05-06-2018 à 15h00
Chaque jour jusqu’à Belgique-Panama, retrouvez le portrait d’un Diable Rouge en dix anecdotes. Ce mardi : Dries Mertens
1. IL CLAQUAIT DES SEPTUPLÉS À LOUVAIN Dries Mertens a débuté sa carrière au Stade Louvaniste. Une époque où le football était encore un plaisir pour Dries Mertens.
"Mais c’était déjà le meilleur", explique Denis Odoi, ami de toujours, que Mertens a rencontré dans son premier club avant de le côtoyer à Anderlecht et même chez les Diables. "Au fond de moi, je me disais déjà à l’époque que Dries réaliserait de grandes choses."
Sa taille n’est alors pas un souci. Il court dans tous les sens et fait jouer sa technique et sa vivacité. "Tout cela lui permettait d’éviter les duels et de compenser sa légèreté."
Il se souvient d’avoir marqué plus de 50 buts certaines saisons et même des septuplés lors de certains matches.
2. SON PAPA JOUAIT LES CHAUFFEURS POUR DENIS ODOI ET LUI
Transféré à Anderlecht quand il a 11 ans, Mertens est vite rejoint par son ami Denis Odoi qui débarque un an après lui à Neerpede.
Les deux Louvanistes partagent tout, notamment les trajets entre leur domicile et le club. "Nous allions à l’école ensemble. Son papa était prof de gym et nous conduisait à l’école." Et au club quand il en avait l’occasion.
3. IL A EU UNE DÉROGATION POUR JOUEUR AVEC LA CATÉGORIE INFÉRIEURE
Il est rapidement rattrapé par sa taille. Johnny Peeters, le scout qui l’a repéré, a conscience de ce défaut. Mais il en faut plus pour effrayer Eddy Vandaele, l’un des formateurs les plus importants de la carrière du Diable Rouge.
Drieske, comme le surnomme affectueusement son coach, ne grandit plus. Anderlecht a dû demander une dérogation pour qu’il joue avec les joueurs un an plus jeunes que lui. "Une manière pour lui de mieux évoluer techniquement", précise Vandaele.
Une dérogation qui vaudra jusqu’à ses 16 ans. Peu après, Anderlecht l’a poussé vers la sortie. Faute d’assez de centimètres pour les standards bruxellois.
4. UNE DRÔLE D’HISTOIRE AVEC LEEKENS
Barré par un certain Mbark Boussoufa, Dries Mertens n’atteint jamais l’équipe première de La Gantoise.
Etienne De Wispelaere, coach des espoirs, est dingue de Mertens. Ce n’est pas le cas de Georges Leekens. Le coach le trouve trop court et ne veut pas entendre parler de lui.
Si Mertens n’en veut pas à Leekens, la direction gantoise lui est, a posteriori, tombée sur le râble. Le joueur a été mal évalué.
La boucle est finalement bouclée quand Leekens le sélectionne des années plus tard en équipe nationale.
5. SON COACH À ALOST A DIT QU’IL DEVIENDRAIT SOULIER D’OR
Etienne Wispelaere l’a coaché chez les U21 de Gand mais également à Alost. Le prêt de Dries Mertens se fait dans le cadre d’un partenariat entre les deux clubs.
Il file en D3 avec plusieurs autres joueurs. Tout le monde imagine qu’il va se planter dans un championnat rugueux. Son coach n’a pas peur pour lui. Il dit et répète qu’il voit son protégé devenir Soulier d’Or. Il a même appelé Michel Louwagie pour le lui dire. "Je n’ai jamais vu un talent pareil et une telle intelligence", a-t-il répété.
6. STEVE DE RIDDER AVEC DÉJÀ LA COTE
Steve De Ridder fait partie du groupe de Gantois prêtés à Alost. Et tous voient en lui un grand attaquant. Le capitaine de l’époque se souvient avoir été ébahi par les qualités de Mertens mais encore bien plus par le numéro 9 de l’époque.
Sa vie en dehors du foot était toutefois trop agitée pour percer si on en croit ceux qui l’ont connu à Alost.
7. UN MAILLOT TROP GRAND
Pour son premier match à l’Eendracht Aalst, Dries Mertens ne trouve pas de maillot à sa taille.
Son coach a dû aller fouiller dans l’armoire des U16 pour en sortir une panoplie assez petite pour l’ailier.
8. IL A ÉTÉ EN VOITURE PASSER SON TEST À L’AGOVV ET A LOGÉ NACER CHADLI CHEZ LUI
Non retenu par La Gantoise, il tente de trouver une solution. L’AGOVV Apeldoorn accepte de lui faire passer un test.
Il avale les kilomètres jusqu’au club situé à l’est d’Amsterdam. En un entraînement, il convainc tout le monde de son talent.
Il est loué puis acheté par l’AGOVV Apeldoorn où il est rejoint par Nacer Chadli un an plus tard. Le Liégeois a logé chez Mertens lors de ses premiers jours aux Pays-Bas.
9. JOHN VAN DEN BROM ET SARRI COMME MENTORS
Dries Mertens a connu deux vrais mentors depuis qu’il est passé pro : Maurizio Sarri, qui a fait de lui un joueur de classe mondiale, et John van den Brom.
Il a rencontré le Batave à Apeldoorn. Mertens est déjà là depuis un an quand celui qui deviendra le coach d’Anderlecht arrive à la tête du club de D2 néerlandaise.
Il se développe à une vitesse folle sous les ordres de van den Brom. Le coach n’oublie pas les intérêts de son joueur pour autant et appelle lui-même l’Ajax, son ancien club, pour parler de lui et tenter de lui trouver un club en D1.Il contacte aussi Louis Van Gaal, coach de l’AZ Alkmaar.
Quelques années plus tard, Dries Mertens reçoit, à sa demande, son Soulier d’Argent d’Eredivisie des mains de John van de Brom.
10. JULIETTE, LA MASCOTTE NAPOLITAINE
Dries Mertens et sa compagne Kat Kerkhofs ont fait le buzz lors de leur arrivée à Naples grâce à leur chienne Juliette.
Adoptée via un site Internet qui sauve les chiens et chats errants, Juliette a suivi le couple à Naples. Kat a décidé de faire vivre leur séjour napolitain au travers des yeux de sa chienne.
Dries Mertens a, lui, préféré lui faire un clin d’œil en imitant un chien qui urine sur le poteau de corner après avoir inscrit un but.