François Kompany, frère de Vincent et chroniqueur de la DH pendant le Mondial: "Mon frère ne boitait pas samedi"
De passage dans les bureaux de la DH, il s’est exprimé sur le thème qui préoccupe la Belgique : la blessure de son frère.
- Publié le 05-06-2018 à 09h54
- Mis à jour le 05-06-2018 à 09h58
La Coupe du Monde approche à grands pas.
Après vous avoir annoncé notre trio de consultants Mazzù-Teklak-Chatelle, nous vous présentons notre nouveau chroniqueur : François Kompany. Le frère de Vincent, lui aussi footballeur professionnel (à Roulers), nous livrera en exclusivité son avis de frère de Diable.
De passage dans les bureaux de la DH, il s’est exprimé sur le thème qui préoccupe la Belgique : la blessure de son frère.
"Je n’étais pas au stade, samedi. J’étais dans l’avion, je revenais de vacances. Comme souvent après un match en Belgique, Vincent était au restaurant avec une dizaine d’amis proches qu’il connaît depuis plus de 20 ans. Ce sont des gars de Bruxelles avec qui il a grandi, plus quelques amis à moi. Je les ai rejoints. On a passé une bonne soirée."
"On a à peine parlé de sa blessure. Je lui ai demandé : ‘Ça va, pas trop grave ?’, mais c’est tout. J’ai même blagué. ‘Ce n’est pas parce que tu es blessé, que tu ne dois pas porter les bacs d’eau’, lui ai-je lancé. Il a rigolé et il en a pris. C’est ainsi qu’on digère le mieux la déception. La force des Kompany, c’est qu’ils savent relativiser et positiver. C’est un trait de famille. Vincent aime se vider la tête quand il est avec nous. On parle parfois d’un beau dribble ou d’une superbe action mais, en général, on évite le sujet foot. On a plein d’autres choses à se raconter, vu qu’il habite à l’étranger."
"Et les gens autour de nous ? Il ne refuse jamais de discuter avec quelqu’un. Mais là, via un ami qui est dans la restauration, on cherche un établissement où on nous met à l’écart. Pour que Vincent ne passe pas sa soirée à faire des photos. Ou pour qu’on ne doive pas faire attention à ce qu’on dit."
"Ce lundi, il a passé un scan. Il n’est pas du genre à m’envoyer le résultat. Mais je sais une chose : il fera tout pour être prêt, afin d’avoir zéro regret. Je sais que, dans sa tête, il se dit qu’il ira à la Coupe du Monde. Il y croit et moi aussi. C’est un bosseur. Et il ne boitait pas, samedi. S’il avait eu une déchirure, il n’aurait pas pu marcher ainsi. Et s’il devait quand même rater le Mondial, il serait triste, mais son entourage encore beaucoup plus."
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