Voici pourquoi l'Union belge a préféré prolonger Martinez avant le Mondial
L'Union belge s'est expliquée sur la prolongation de Roberto Martinez vendredi matin. Le nom de Thierry Henry n'a par contre pas été mentionné.
- Publié le 18-05-2018 à 08h56
- Mis à jour le 18-05-2018 à 15h15
Roberto Martinez a prolongé de deux ans, jusqu'en 2020, son contrat de sélectionneur de l'équipe nationale belge de football, a confirmé l'Union belge (URBSFA) vendredi matin.
"Depuis sa nomination en août 2016, l'URBSFA se réjouit d'une collaboration positive, professionnelle et intègre avec Roberto Martinez", pouvait-on lire dans le communiqué de presse. Graeme Jones, premier assistant et Richard Evans, second, ont également été reconduits selon le communiqué de l'Union belge. On apprend pourtant de bonne source que le dernier cité n'a toujours pas prolongé. Enfin, signalons que le nom de Thierry Henry, que l'on sait intéressé par une carrière d'entraîneur, n'a pas été mentionné: "Nous discuterons après la Coupe du monde, qui est pour l'instant notre absolue priorité", a déclaré Roberto Martinez en conférence de presse ce vendredi matin.
Le contrat entre les deux parties a été prolongé aux mêmes conditions qu'en 2016. "L'URBSFA apprécie la motivation passionnée que nourrit Roberto Martinez pour continuer de consolider les Diables Rouges à l'avenir, tout comme la personnalité intègre du coach national, ambassadeur du football belge."
Outre donc le bon travail du sélectionneur (voir les chiffres ci-dessous), ce sont les conditions salariales qui ont aussi motivé l'Union belge à prolonger Martinez. Ce dernier conservera en effet le même salaire. Si tout s'était décidé après la Coupe du Monde et que les Diables avaient brillé, l'Espagnol aurait pu revendiquer une augmentation. D'où sans doute le choix de finaliser la prolongation avant le Mondial...
Un bilan de 12 victoires, 4 partages et 1 défaite
Martinez, 44 ans, a pris la tête de l'équipe nationale en août 2016, en remplacement de Marc Wilmots. L'Espagnol a dirigé les Diables à 17 reprises. Son bilan est de 12 victoires, 4 partages et 1 seule défaite, lors des débuts en amical contre l'Espagne (0-2).
La Belgique s'est qualifiée aisément pour le Mondial 2018, avec 28 points sur 30, 43 buts inscrits (record des qualifications co-détenu avec l'Allemagne) et seulement 6 buts encaissés.
Au niveau tactique, l'Espagnol a rapidement instauré une défense à trois dans un 3-5-2 ou 3-4-2-1 qui permet d'aligner simultanément Kevin De Bruyne, Eden Hazard et Dries Mertens, avec Romelu Lukaku en pointe.
Malgré la qualification obtenue avec deux journées d'avance, certains choix de Martinez ont alimenté les débats. C'est le cas en particulier de la non-sélection de Radja Nainggolan pour les matchs en Bosnie-Herzégovine et contre Chypre en octobre dernier.
Martinez dévoilera lundi à Tubize sa liste de 23 joueurs et de 12 réserves pour le Mondial en Russie. La Belgique affrontera dans le groupe G le Panama (18 juin à Sotchi), la Tunisie (23 juin à Moscou) et l'Angleterre (28 juin à Kaliningrad).
Avant de prendre la tête des Diables, Martinez s'est bâti une réputation en Angleterre. A Swansea d'abord, qu'il a fait passer de la quatrième à la deuxième division en deux ans. A Wigan ensuite, où il a remporté la FA Cup en 2013. Il a ensuite entraîné Everton, qu'il a mené à une belle cinquième place lors de la saison 2013/2014 avant de connaître deux saisons plus mitigées: 11e en 2015 et licencié à une journée de la fin en 2016 alors que le club était 12e.