Kevin De Bruyne encense ses coéquipiers: "Je sais que j’ai besoin d’eux"
Kevin De Bruyne met en avant ses coéquipiers pour expliquer sa formidable saison.
- Publié le 11-05-2018 à 18h36
- Mis à jour le 11-05-2018 à 18h39
Kevin De Bruyne met en avant ses coéquipiers pour expliquer sa formidable saison. L’heure est venue d’apposer la touche finale sur un tableau qui a tout d’un chef-d’œuvre. Après avoir battu le record de points (95) et de buts inscrits (103), Manchester City, du haut de ses 97 unités et de ses 105 buts marqués, se déplace à Newcastle pour devenir la première équipe à atteindre la barre mythique de 100 points.
Ce déplacement sera aussi l’occasion pour Kevin De Bruyne d’enfiler la couronne de meilleur passeur de Premier League alors que son partenaire Leroy Sané l’a rejoint sur le trône après ses trois offrandes contre Brighton, Raheem Sterling et David Silva (11 assists), ce qui résume assez fidèlement l’idée d’une symphonie collective qui a résonné tout au long de la saison, se reposant notamment sur la caution créatrice de De Bruyne et Silva qui ont fait battre le cœur du jeu des Citizens de Guardiola dans une filiation de la paire Iniesta - Xavi.
"Dès le moment où je suis arrivé, nous nous sommes bien entendus", a expliqué récemment sur Sky le Gantois qui, s’il l’avait pu, aurait voté pour l’Espagnol dans le cadre du scrutin de joueur de l’année. "La première année était un peu plus difficile, j’ai eu une longue blessure, lui aussi a été blessé mais, à partir du moment où nous avons commencé à jouer ensemble, tout s’est bien passé. Il est incroyable. Le football est facile pour lui. C’est difficile à expliquer parce que, parfois, un milieu peut être sous-estimé dans beaucoup de domaines. Il est bon partout. Quand vous maîtrisez les bases comme lui, vous êtes incroyables. Il faut être un joueur pour vraiment comprendre ce qu’il nous apporte."
La relation technique entre les deux hommes a atteint des sommets dont Sané s’est délecté. "Je ne joue pas depuis longtemps mais je n’ai jamais évolué avec des joueurs comme eux. Ils savent comment passer le ballon, exactement sur quel pied le mettre et, après, je ne suis plus qu’à une ou deux touches du but. Ils me facilitent la vie", a expliqué l’Allemand, dans la même interview menée par Jamie Redknapp, avant de s’attarder sur De Bruyne qui lui a fait marquer 2 de ses 10 buts cette saison.
"Cela me facilite les choses que de jouer avec quelqu’un comme lui, surtout qu’on a évolué ensemble déjà la saison dernière en sachant ce que l’autre veut, ce qu’il aime. La connection est encore plus fluide. Chacun sait ce que l’autre peut faire et va faire", souligne encore l’ailier. "Cela a parfois l’air facile, mais ce n’est pas toujours le cas. C’est comme dans un rêve. Parfois, je ne m’attends pas à ce que le ballon arrive et même s’il ne regarde pas où je fais mon appel, le ballon arrive."
"Leroy est si rapide que si vous le servez dans l’espace libre, ce sera très dur pour le latéral de le tenir et il n’aura pas d’autres choix que de faire des fautes pour l’arrêter", a décrit le Diable, qui sait que sa réussite individuelle apparaît forcément dépendante de celle des joueurs qui l’entourent. "Cela me facilite les choses parce que je suis un joueur créatif qui essaie de créer des opportunités pour les autres. Je sais que j’ai besoin d’eux à la conclusion. Je peux créer autant que je veux, s’ils ne concrétisent pas, je ne crée pas de belles choses, donc mieux ils font, mieux je suis. J’essaye de comprendre au maximum leurs préférences."
Ce qui a plutôt bien fonctionné cette saison.
Sa dernière chance pour être joueur de l’année
Élu par ses pairs puis par les journalistes, Mohamed Salah brigue un troisième titre de joueur de l’année, celui décerné par la Premier League qui s’appuie sur un vote du public (10 % du décompte final) et l’avis d’un panel d’experts (90 %). En plus de Salah et De Bruyne, David De Gea, Raheem Sterling, Harry Kane et James Tarkowski sont en lice pour un trophée qui sera décerné ce dimanche. Cette absence de récompenses individuelles n’a pas affecté KDB. "Nous n’en avons pas parlé. Je ne l’ai pas senti affecté quand je l’ai vu. Rien ne change le fait que Kevin a été incroyable. C’est un champion. Je pense qu’il se souviendra toute sa vie de cette saison 2017-18 : nous avons gagné le titre et il a été fondamental dans cette conquête. Je pense que c’est ce qui le rend le plus fier", a expliqué Pep Guardiola. "Il peut dire : ‘Au moins une fois dans ma vie, j’ai fait partie de la meilleure équipe d’Angleterre’ et c’est le plus beau trophée pour lui."