Le volcan Mertens se réveille
- Publié le 12-02-2018 à 07h51
- Mis à jour le 12-02-2018 à 07h52
Un temps resté muet et légèrement blessé le week-end dernier, Mertens retrouve la forme. Deux buts en deux mois pour Dries Mertens. Un chiffre qui n’aurait pas choqué il y a deux ans, quand l’attaquant oscillait entre le banc et l’aile, mais qui ne colle plus avec la réalité du lutin de Naples, qui sort d’une année 2017 à 32 buts.
Pourtant, le joueur a connu une période creuse, qui a quelque peu flingué sa moyenne de but par minutes jouées, passant d’un pion pour 99 à un pour 137 en championnat. Chaud, surtout quand on voit comment Ciro Immobile et Mauri Icardi se sont envolés au classement du Capocannoniere.
Une situation que l’avant-centre a compensée en distribuant quatre passes décisives. Loin d’être en méforme, Drieske n’était tout simplement pas en réussite sur le dernier geste.
Il n’empêche, le Napoli a lui aussi vu sa moyenne de buts par match baisser considérablement, passant de presque 3 par rencontre à 2,25 après 24 journées. Avec un pic à 1,3 lors des 9 matchs sans but de Mertens.
Mais en ce début d’année 2018, la machine se remet à tourner, avec six goals en autant de rencontres disputées lors de ce nouveau millésime. Un retour aux affaires important pour Naples, même si Piotr Zielinski et Marek Hamsik ont répondu présent pour pallier le mutisme du Diable devant le but. Car si le club n’a plus perdu depuis neuf journées et occupe toujours la place de leader de la Serie A, sa dauphine, la vénérable Juventus, ne cède pas non plus d’un pouce. C’est d’ailleurs la dernière équipe à avoir pris le dessus sur les Partenopei.
Le mano a mano risque bien de se poursuivre lors des 14 dernières journées. C’est dire si l’apport de Mertens sera nécessaire pour permettre aux Napolitains de ravir le Scudetto aux Turinois.
L’autre enseignement important du succès de Naples contre la Lazio, c’est le bon état de forme affiché par le Louvaniste.
Le sprint piqué pour reprendre une passe lumineuse de Zielinski sur le quatrième but des siens démontre que la petite blessure encourue contre Benevento n’était bien qu’une alerte sans gravité (il s’était légèrement foulé la cheville et avait dû sortir à un quart d’heure de la fin).
Maurizio Sarri peut respirer, son meilleur atout offensif est frais et dispo, il affiche un total de 90 % de temps de jeu avec le SSC. C’est officiel : Dries est d’attaque !