Où en sont les tsars du Mondial après les poules?
Troisième et dernier rendez-vous avec certaines de nos stars.
- Publié le 29-06-2018 à 07h34
- Mis à jour le 29-06-2018 à 13h04
Troisième et dernier rendez-vous avec certaines de nos stars.
Ils sont en hausse
Messi entre enfin dans cette catégorie, comme Suarez, aux côtés de Modric. Un but inscrit sur un mouvement exquis avec un contrôle orienté à pleine vitesse et une frappe puissante pour débloquer la situation. Et enfin lancer le Mondial de Lionel Messi ? Repositionné en soutien de Gonzalo Higuain, la Pulga a été décisive. Et tout un pays espère que ce match servira de déclic.
Le phénomène est latent. Encore plus dans une équipe remaniée quasiment intégralement et inédite. Luka Modric incarne ce guide capable de guider les Croates très loin. Confronté au défi physique islandais, le milieu s’en est sorti par son intelligence tactique et sa justesse technique. Avant de tranquillement céder sa place une fois le devoir accompli pour arriver frais contre le Danemark.
Son coup franc a débloqué la situation. Et rappelé que Luis Suarez pouvait aussi être redoutable dans ce registre. Sa relation technique avec Edinson Cavani a été plus fluide. Un bémol, son efficacité reste en berne depuis le début du tournoi.
Ils sont stables
Iniesta reste moyen, Neymar également.
Andrés Iniesta a disputé son premier match dans son intégralité depuis le début du tournoi. Mais dans une équipe en difficulté, son influence peine à se faire ressentir. S’il n’est pas menacé vu son statut, il n’en reste pas moins attendu contre la Russie, chaque match pouvant désormais être son dernier avec la Roja…
Vite orphelin de Marcelo, Neymar continue à trouver en Philippe Coutinho un complice redoutable qui fait pencher le jeu brésilien sur la gauche. Si sa passe décisive sur corner avec Thiago Silva viendra apporter un peu de paix sociale, le crack n’a joué que par fulgurances.
Les deux capitaines Eden Hazard et Harry Kane se sont, eux, croisés sans s’affronter.
Ils sont à la baisse
Salah et Neuer sont déjà éliminés, Griezmann et Ronaldo ont, eux, déçu.
Son but inscrit contre l’Arabie saoudite, le 35e avec les Pharaons, scellera-t-il la fin de l’aventure de Mohamed Salah avec sa sélection ? Possible. Affaibli physiquement, la star a manqué son tournoi. Elle n’a pas non plus apprécié d’être manipulée par sa fédération et par Ramzan Kadyrov, le sulfureux dirigeant tchétchène. Un épisode qui, après celui de l’utilisation de son image, pourrait l’inciter à dire stop…
Son tournoi, comme celui de Manuel Neuer , est terminé. Après avoir sauvé les siens contre la Suède, il a été loin de diffuser sa sérénité habituelle, se faisant peur sur un coup franc maîtrisé en deux temps avant d’être impuissant sur les deux buts encaissés. Son impact en dehors du terrain a aussi été très limité et il n’a pas pu assumer ce statut de leader qui a tant manqué à la Mannschaft…
Son penalty manqué l’a passablement énervé. Puis la vidéo a sauvé Cristiano Ronaldo des eaux et va lui permettre de tenir sa place en huitièmes de finale contre l’Uruguay, où son talent ne sera pas de trop pour faire sauter le verrou de la seule défense qui n’a pas encaissé le moindre but. "Les meilleurs joueurs refusent de rater et quand ils ratent, ils sont contrariés", a commenté Fernando Santos au sujet de sa star.
Antoine Griezmann n’avait pas les jambes ni forcément l’envie de hausser le rythme du match le plus insipide du début de tournoi. Une nouvelle fois sorti en cours de match, l’attaquant a manqué de tout, de justesse, d’allant et d’impact. "Il ne faut jamais juger l’un des meilleurs joueurs au monde, ne jamais le mettre en doute et ne jamais remettre en cause sa présence sur le terrain", l’a défendu Lucas Hernandez.