Il a fallu 378 jours à Eupen pour renouer avec la victoire à l'extérieur
- Publié le 24-04-2018 à 11h13
- Mis à jour le 24-04-2018 à 14h42
Entre le 8 avril 2017 et le 21 avril 2018, les Pandas ont aligné 21 déplacements sans succès. Et si l’on reparlait, un instant, d’Henry Onyekuru et de Mamadou Sylla, des ex du Kehrweg !
Pourquoi, près d’un an après leur départ ? Simplement car le duo magique des Pandas version 2016/2017 avait inscrit les deux buts lors du dernier succès en déplacement… avant celui de samedi à St-Trond.
C’était le 8 avril 2017 à Mouscron (0-2) lors de la deuxième journée en PO2. Samedi, au Stayen, l’Alliance a mis fin à une statistique ayant failli leur coûter leur place en D1A. Après 378 jours de disette, soit plus d’une année entière !
"Cette victoire va libérer l’équipe pour les prochains matches", soutenait Manel Exposito, envoyé en conférence de presse par Makelele samedi. "En plus, chez l’équipe que l’on considérait comme la mieux armée pour s’imposer dans notre groupe B."
Afin de parvenir à leurs fins, les germanophones ont fait preuve de volonté et d’envie, deux traits pas toujours présents lors de 21 sorties infructueuses (6 nuls et 15 défaites). "Tout le groupe a travaillé ensemble et en même temps afin d’obtenir ce superbe résultat", poursuivait le T2 espagnol de l’Alliance.
Au cours de leurs 21 voyages sans succès et, on l’imagine, au retour souvent silencieux, les Pandas ont concédé la bagatelle 52 buts pour seulement 23 inscrits.
Cela ne les a pas empêchés d’entrevoir, subrepticement, des lueurs d’espoir de succès.
En phase classique, les Noir&Blanc ont mené à quatre reprises : à Bruges (13 minutes), à Mouscron (8 minutes), au Standard (5 minutes) et à Zulte (5 minutes, après avoir mené 0-2) ! Bref, les soucis ont été nombreux.
Une gestion défaillante. Euphorie, manque d’expérience, absence de concentration ? Autant d’éléments qui n’ont jamais permis aux Pandas de conserver un avantage longtemps. De plus, ils ont toujours l’art de se faire peur et de se ménager des fins de rencontre stressantes. Comme cela a encore été le cas à St-Trond où Raspentino rate un penalty à 2-3.
Trop de modifications ? La défense a souvent été adaptée. Que ce soit son système (à quatre, à cinq) ou ses hommes.
Erreurs individuelles. Entre erreurs techniques, manque de répondant physique, d’expérience (Wague à Bruges) ou faute de placement, les Noir&Blanc ont offert beaucoup de buts à leurs hôtes.
Manque d’envie ou d’audace. À Waasland, à Lokeren ou à L’Antwerp où le club jouait sa vie, une étonnante absence de motivation est apparue. Ne parlons pas de Malines où le manque d’audace était criant.