Alan Jurdie, directeur sportif d'AG2R-La Mondiale, a le collectif dans la peau
Le directeur sportif d’AG2R-La Mondiale s’est fait tatouer la victoire du classement par équipes de la formation française sur l’épaule.
- Publié le 28-07-2018 à 13h47
- Mis à jour le 28-07-2018 à 13h48
Le directeur sportif d’AG2R-La Mondiale s’est fait tatouer la victoire du classement par équipes de la formation française sur l’épaule. L’histoire d’une vie noircit parfois un corps plutôt que les pages d’un livre. Pudiquement caché sous la manche d’un polo brodé AG2R-La Mondiale, le sommet du bras gauche de Julien Jurdie raconte ainsi près d’une décennie sur une vingtaine de centimètres carrés.
Lorsque le directeur sportif de Romain Bardet accepte de se découvrir, un tatouage représentant le podium des Champs-Élysées s’y dévoile. "Il commémore notre victoire au classement par équipes en 2014", détaille le technicien stéphanois. "Cette année-là, notre leader Jean-Christophe Péraud avait terminé deuxième de la Grande Boucle, derrière Christopher Froome. C’est pourtant le succès collectif que j’ai choisi de me faire tatouer car il symbolise des valeurs qui correspondent à l’identité de notre équipe et colle à ma philosophie du vélo. On présente parfois le cyclisme comme le plus individuel des sports collectifs mais, à mes yeux, cette seconde dimension est absolument indispensable à la performance. Ce sont ainsi près de cinquante personnes, staff et coureurs confondus, qui ont œuvré cette année-là pour faire de JC le dauphin de Froome. Le classement par équipes avait, de plus, été érigé en objectif avoué avant même le Grand Départ. Concrétiser la mission que nous nous étions assignée couronnait un travail de près de dix ans, nécessaire à faire grandir cette structure et ce collectif."
Amateur de tattoo , Julien Jurdie avait promis d’immortaliser cet instant dans sa chair. "J’avais assuré aux gars que s’ils montaient sur la plus haute du podium de l’interéquipes, je me ferais tatouer. J’ai tenu parole (sourire). C’est un artiste de Saint-Étienne qui a œuvré sur les bases d’une photo. Je suis plutôt content du résultat, très réaliste et détaillé. De plus en plus de coureurs sont adeptes des tattoos. Nicolas Roche a l’un de ses bras pratiquement entièrement recouvert alors que, dans l’équipe, Romain Bardet vient de réaliser son tout premier motif."