Van Avermaet a confiance dans la CCC : "L'équipe sera aussi forte sur les classiques"
Leader absolu de la nouvelle équipe CCC, qui prend le relais de la structure BMC, le champion olympique de Rio ne craint pas la pression qui l'accompagnera tout au long de la prochaine saison
- Publié le 17-12-2018 à 18h09
Leader absolu de la nouvelle équipe CCC, qui prend le relais de la structure BMC, le champion olympique de Rio ne craint pas la pression qui l'accompagnera tout au long de la prochaine saison
Débarqué la semaine dernière en Espagne, sur la Costa Blanca, pour y jeter les bases de sa saison 2019, Greg Van Avermaet y découvre également son nouvel environnement de travail lors du premier rassemblement collectif de la nouvelle formation CCC. Leader absolu de la première équipe polonaise de l'histoire du WolrdTour, construite sur les cendres de la structure BMC, le Waeslandien concentrera l'essentiel des ambitions des hommes au maillot orange.
"Il ne faut pas comparer cette équipe avec la BMC, juge le champion olympique de Rio. Le budget est inférieur et il s'agit d'une nouvelle équipe. Nous avons donc, logiquement, moins de coureurs d'envergure. La saison dernière, je partageais le statut de leader avec des garçons comme Porte, Dennis, Teuns ou Van Garderen. Ce sera différent la saison prochaine, mais cela ne me fait pas peur. J'ai toujours eu pour ambition de briller au-delà du printemps. Mon dernier Tour de France (NdlR : où il a porté le maillot jaune) en est sans doute la meilleure illustration. Nous n'aurons toutefois pas de grands sprinters ou de leaders pour un classement général. Dès lors, il est vrai que si nous passons au travers de notre printemps, cela constituerait un problème…"
En 2019, la campagne des Flandriennes constituera, à nouveau, l'objectif principal du dernier vainqueur belge de Paris-Roubaix. "J'aurai 34 ans en mai, mais je me sens encore totalement compétitif et capable de remporter le Tour des Flandres par exemple. Je me juge d'ailleurs aussi bien épaulé pour accomplir cette mission que lors de la défunte saison. Sur les classiques, l'essentiel est de disposer de sept coureurs de qualité et je pense pouvoir prétendre que nous les avons. Il est vrai que Roelantds, Küng ou Drucker nous ont quittés, mais Schär est resté à mes côtés, comme Ventoso, tandis que Wisniowski (ex-Sky) nous a rejoints. Ce dernier n'a pas terminé deuxième du dernier Nieuwsblad par hasard... Je compte par ailleurs beaucoup sur le noyau belge qui m'épaulera sur les pavés : Van Hooydonck, Van Hoecke et Van Keirsbulck. Ces trois gars me semblent prêts à aller au feu pour moi. Si Gijs (NdlR : Van Hoecke) et Guillaume (Van Keirsbulck) ont demandé à nous rejoindre, ce n'est pas un hasard. A mes yeux, mon équipe pour les classiques sera aussi forte l'année prochaine qu'en 2018."
Comme ces deux dernières années, Greg Van Avermaet donnera ses premiers coups de pédale en Espagne. "Je débuterai sur le Tour de Valence avant d'enchaîner avec Oman, le week-end d'ouverture belge, les Strade Bianche, Tirreno, Milan-Sanremo puis la campagne des Flandriennes. La programmation et, plus largement, la préparation pour 2019 s'effectuent avec un extrême professionnalisme. Le matériel, l'encadrement : tout est au top dans cette nouvelle structure. J'en veux pour preuve l'impression qu'elle laisse à des garçons comme Pauwels, Wisniowski ou Van Keirsbulck qui ont connu de grandes équipes comme Quick Step ou Sky."
Des hommes qui devront probablement participer à remplir l'objectif de vingt victoires fixé par le manager général Jim Ochowicz. "Ce chiffre me semble très ambitieux, sourit Van Avermaet. Mais un succès pour moi équivaut à dix bouquets. On peut dès lors rapidement arriver à un tel total (rires)..."