La fièvre monte pour les Belgian Cats
À quelques jours de s’envoler pour Tenerife, les Belgian Cats bouclent leur préparation ce week-end.
- Publié le 14-09-2018 à 10h55
- Mis à jour le 14-09-2018 à 10h56
À quelques jours de s’envoler pour Tenerife, les Belgian Cats bouclent leur préparation ce week-end. Dans moins d’une semaine, ce mercredi 19 septembre, les Belgian Cats s’envoleront pour Tenerife et le Mondial féminin. À quelques jours d’aborder ce graal, les Cats boucleront leur préparation par deux derniers matches amicaux, face à l’Argentine cette fois, ce vendredi à Natoye (21 h) et dimanche à Courtrai (14 h 15).
"C’est un choix judicieux", analyse Pierre Cornia, l’assistant-coach des Belges. "Nous avons planifié cette période de préparation pour augmenter la difficulté crescendo. Les Argentines sont championnes d’Amérique du Sud, et surtout elles sont un bon exemple du genre de basket joué là-bas. Ça permettra d’éviter de plonger dans l’inconnu total au moment d’affronter Porto-Rico, le samedi 22 septembre à l’occasion de notre match d’ouverture dans ce mondial."
Les compatriotes de Manu Ginobili, tout récemment retraité des parquets, présentent une équipe très solide, articulée autour de la meneuse Melissa Gretter. Âgée de 25 ans, celle-ci est sans doute l’une des arrières les plus douées dans le monde hors WNBA et devrait charmer le nombreux public qui se déplace à chaque match des Cats durant cette préparation. De quoi consoler les supporters du forfait d’Emma Meesseman, préservée par précaution après la grosse entorse à la cheville survenue voici une dizaine de jours. "Emma a repris les entraînements individuels. Ça va aussi bien que possible mais on ne veut prendre aucun risque, par contre Ann Wauters pourrait jouer quelques minutes dimanche. Là aussi, on ne veut prendre aucun risque mais Ann a faim. On verra en fonction des circonstances", reprend Cornia.
Ce possible double forfait n’affole pourtant pas le staff des Lions. Et c’est là l’un des aspects les plus visibles de la transformation opérée à l’occasion des deux rencontres face à la Turquie. En l’absence de leurs deux stars, certaines des Cats, à l’image de Linskens, ont en quelque sorte brisé leurs chaînes (psychologiques) pour prendre des responsabilités et s’affirmer dans le jeu. Tout bénef pour l’équilibre de ce groupe qui désormais piaffe d’impatience à l’idée d’aller se frotter au gratin du basket mondial.