Sam Van Rossom: "Les Lions signifient énormément pour moi"
- Publié le 06-09-2018 à 15h02
- Mis à jour le 06-09-2018 à 15h11
Van Rossom a choisi de faire l’impasse sur la prochaine fenêtre internationale, mais n'oublie pas les Lions.
À l’occasion de notre entretien, Sam Van Rossom s’est aussis exprimé sur sa situation actuelle et future avec les Belgian Lions. Un sujet que le Belge n’esquive pas, bien au contraire : "J’ai choisi de faire l’impasse sur la fenêtre internationale de septembre car elle est horriblement mal foutue mais, sauf blessure, je serai bien présent fin novembre-début décembre pour la fenêtre suivante", rassure l’une des valeurs sûres des Belgian Lions.
À 32 ans et après son lot de blessures, Sam Van Rossom, qui est d’ores et déjà l’un des Lions les plus capés, ne sera sans doute pas éternel mais pour lui l’avenir est assuré. "Il y a de jeunes talents qui poussent derrière, à commencer par Manu Lecomte, je pourrai passer le témoin en paix mais avant j’aimerais participer à un cinquième Euro d’affilée, ce serait la cerise sur le gâteau", souffle le meneur international avant d’évoquer les raisons qui l’ont poussé à déclarer forfait pour cette fois. "Cette fenêtre de septembre, c’est une hérésie de la Fiba, imposée à toute force dans un contexte de lutte de pouvoir et cela au détriment des joueurs et des clubs qui les rémunèrent."
Cette prise de position sans équivoque reflète bien le sentiment général dans les clubs espagnols, gros pourvoyeurs d’internationaux vu le niveau très élevé de la Liga Endesa. "C’est un vrai non-sens, depuis début août on est dans la préparation foncière à une longue saison. C’est un processus très organisé dans lequel on monte progressivement en intensité pour éviter les blessures et puis au milieu de tout cela, la Fiba nous réquisitionne deux semaines pour aller disputer à fond des matches au couteau car des qualifications peuvent se jouer dès la première rencontre. C’est se moquer complètement du capital santé des joueurs et des clubs qui les emploient. En novembre, par contre ce sera autre chose, on sera en pleine saison et cela ne pose aucun problème à ce niveau."
D’autant que Sam Van Rossom adore défendre les couleurs noir-jaune-rouge : "C’est dans mon ADN. Le maillot, le drapeau, ça me fait vibrer. Les Lions signifient énormément pour moi. Je suis de cette génération qui, sous la direction d’Eddy Casteels, a reconstruit l’équipe nationale au départ de rien, les Axel (Hervelle), Roel (Moors), Max (De Zeeuw) mais aussi Christophe (Beghin) et d’autres. On a vécu tant de choses ensemble. Des étés, des stages et des matches incroyables. De ce vécu collectif, des liens très forts se sont tissés entre nous, qui ont fait notre spécificité : on n’était pas seulement des coéquipiers, on est devenu une bande d’amis, des vrais et on le restera !"