Thomas Demol: "On sait vite monter en Grèce"
Le fils de Laurent Demol a quitté les espoirs de l’Excel Mouscron pour la D3 grecque
- Publié le 20-09-2018 à 19h16
- Mis à jour le 21-09-2018 à 20h11
Le fils de Laurent Demol a quitté les espoirs de l’Excel Mouscron pour la D3 grecque
Thomas Demol a longtemps flirté avec le noyau A de l’Excel Mouscron. Sous Glen De Boeck et Mircea Rednic, le fils de Laurent Demol a pris part à de nombreux entraînements avec l’équipe première. Il a aussi disputé huit minutes de match face à Courtrai, dans les PO2 de la saison 2016-2017.
Mais le milieu de terrain a vite compris qu’il n’aurait pas souvent cette chance. "Je ne voulais plus rester dans le noyau espoirs, je voulais me frotter toutes les semaines au football des adultes", explique le Jurbisien.
Alors, Driss Akouz, un ancien footballeur bien connu dans la région montoise devenu agent, lui a parlé de la Grèce. "J’en avais un peu marre de la Belgique et je voulais goûter du football dans un autre pays. Et puis, rester en espoirs, c’est stagner. Et cela, je ne le voulais pas. Cette proposition tombait bien pour moi. Alors j’ai accepté le défi et j’ai signé pour ce club de D3 grecque, Pamisos Messinis. Je ne le regrette pas."
Installé dans l’hôtel du club, dans l’attente de son propre appartement, Thomas Demol s’est déjà bien intégré. "Je suis titulaire. Je joue un cran plus haut qu’à Mouscron. Je suis milieu offensif. J’ai mis quelques matches à rentrer dans ce nouveau poste mais aujourd’hui, cela fonctionne plutôt bien. J’ai déjà délivré deux assists et nous sommes qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe de Grèce. Notre championnat débute ce week-end. J’ai déjà hâte."
Le niveau de la D3 grecque correspond "à celui des petites équipes de D1B. Le football en Grèce est beaucoup plus physique que chez nous, moins technique aussi. On prend beaucoup plus de risques aussi. Et puis, on m’a dit qu’en Grèce, il y avait moyen de vite gravir les échelons. Mon objectif en signant ici, c’est clairement de pouvoir rapidement monter les échelons".
Quand Thomas Demol n’est pas sur les terrains, il profite de la vie locale. "J’habite à trois kilomètres à peine de la plage de Kalamata. Alors, je vais souvent là-bas pour me reposer, profiter du bon temps. On peut y boire un bon café. C’est une belle petite ville, avec pas mal de touristes. Les gens sont très sympathiques, très chaleureux."
"Mon papa m’a soutenu"
Quitter le cocon familial, c’est toujours une épreuve. Alors, imaginez ce que cela doit être quand c’est en plus pour partir à l’étranger. "J’en ai beaucoup discuté avec mes parents, explique Thomas Demol. Mon papa m’a soutenu dans ma décision." Son papa n’est pas n’importe qui. Il s’agit de Laurent Demol, l’actuel adjoint de Bernd Storck au Royal Excel Mouscron. Il sait, mieux que beaucoup de personnes, que le monde du football ne fait pas de cadeau. "Mais il m’a encouragé."
Si la famille est éloignée géographiquement, elle est omniprésente malgré les kilomètres. "On s’appelle tous les jours au téléphone. J’ai besoin d’avoir de leurs nouvelles. Mais j’étais persuadé que je pouvais réussir cet éloignement. Je me sentais prêt, mentalement, à tenter l’aventure à l’étranger."
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