Nathan Leyder (Real) après le partage à la Raal (0-0) : "On n'aurait pas volé un petit but"
Les Acrenois ont eu une occasion trois étoiles de tuer le match en fin de partie à La Louvière
- Publié le 24-09-2018 à 08h00
- Mis à jour le 24-09-2018 à 10h43
Les Acrenois ont eu une occasion trois étoiles de tuer le match en fin de partie à La Louvière
La Real n'a toujours pas engrangé de victoire en cinq matches en D2 amateurs. Et pourtant, ce troisième partage de la saison au Tivoli de La Louvière n'était pas forcément vu comme un échec.
"On peut être content avec un point car on sait que c'est compliqué à La Louvière", explique Nathan Leyder. "Mais vu la physionomie du match, un petit but n'aurait pas été volé. Dans l'autre sens, on n'a rien donné et on savait que si on arrivait à garder le zéro, on pouvait prendre au moins un point. En plus, notre gardien va bien sauver le penalty."
Après un petit round d'observations, "parce qu'on n'avait pas reçu beaucoup d'informations sur la Raal", la Real s'est adapté au jeu local et a dominé une deuxième période durant laquelle les Louviérois sont passés à côté de leur sujet. En fin de match, en contre, Djite aurait même pu délivrer les siens avec un brin de précision en plus. "Si on les met pas au fond… on ne peut rien regretter", souligne Nathan. "Samedi, la différence, c'était qu'on est allé les chercher plus haut que d'habitude. Ils jouaient à cinq derrière avec des ailiers. Au début, on a peiné mais on s'est acclimaté et après quelques réglages, les occasions ont suivi".
De quoi voir le bout du tunnel alors que les Acrenois n'ont fait qu'évoluer à l'extérieur depuis le lancement du championnat en raison de leur terrain. "Ce n'est pas une excuse mais c'est vrai que ces déplacements commencent à peser dans les jambes. Si on s'attarde sur ce 3/15, ce n'est pas terrible mais vu les circonstances, on peut relativiser. On peut toutefois nourrir des regrets pour Hamoir et Durbuy. Contre Walhain et Waremme, il nous a aussi manqués quelque chose. Ca peut être le déclic. On garde souvent le 0 mais maintenant, il faut marquer. Je suis persuadé que ça va venir."