L’Amérique, la jeune joueuse de tennis Margaux Maquet la veut

Pour parvenir à ses fins, Margaux a notamment remporté cinq tournois sur le circuit belge et a aussi joué plusieurs finales. "Au Léopold, à l’occasion des championnats de l’AFT, j’ai atteint les quarts. Et à l’ITF de Knokke, un 15 000 dollars, j’ai passé tous les tours de qualifications pour arriver dans le tableau final. C’était déjà une belle performance en soi."

À 17 ans , Margaux Maquet est en train d’achever ses études secondaires. Ce sera pour juin. Ensuite, en août, elle s’envolera pour les États-Unis, où elle va tenter sa chance dans une université américaine, plus précisément du côté de la Caroline du Nord, à Charlotte, où son arrivée a été commentée.

"Je pense avoir fait le bon choix, dit-elle. Il s’agit d’un cursus de quatre ans qui permet de combiner sport de haut niveau et études. Je vais partir seule là-bas mais je reviendrai à chaque fois pour les fêtes de fin d’année et durant les grandes vacances."

Pendant plusieurs années, Margaux a joué au TC d’Enghien. Elle défend aujourd’hui les couleurs du TC Marche (Marche-en-Famenne) en interclubs. Elle s’entraîne principalement au Tennis SDI, en périphérie bruxelloise. "Je peux compter sur un très bon staff, sur mes proches et mes sponsors. Nous formons une grande famille dans laquelle je me sens bien. Mes parents passent beaucoup de temps à mes côtés et nous discutons souvent pour que je me retrouve dans les meilleures conditions."

Margaux n’est pas du genre à se projeter trop loin quand il est question de son avenir tennistique. Grimper dans la hiérarchie et décrocher ses premiers points WTA font partie de ses souhaits, mais sans brûler les étapes. "J’établis avec mon entourage des objectifs année après année."

Des paroles qui respirent la sagesse.

Si le physique et le mental suivent

Margaux Maquet évoque avec une grande lucidité les points qu’elle doit encore travailler pour progresser. “Globalement, à partir d’un certain niveau, la technique, toutes les joueuses l’ont. Par contre, ce qui fait la différence, c’est le physique. Après trois heures de match, vous devez encore être capable de réaliser les efforts adéquats. Et le mental est également très important. Quand la rencontre est serrée, il faut pouvoir rester dans sa bulle, au calme, pour prendre les bonnes décisions en cours de match.”

Dans le jeu à proprement parler, Margaux Maquet estime que deux aspects sont primordiaux pour se placer dans de bonnes conditions. “Le service et le retour. Voilà deux points qu’il est nécessaire de sans cesse travailler car ils peuvent là encore faire la différence.”