Quentin Gerodez fait son trou à Namur Fosse-La-Ville
L’attaquant est de plus en plus important dans l’effectif des Merles
- Publié le 19-10-2018 à 11h19
- Mis à jour le 19-10-2018 à 11h20
L’attaquant est de plus en plus important dans l’effectif de Namur FLV Quentin Gérodez fait partie des rares joueurs qui ont évolué en P1 avec Fosses les saisons précédentes et qui font toujours partie de l’effectif de l’UR Namur FLV depuis la fusion. Contrairement à d’autres éléments comme Rosmolen, François, Mwemwe, Bojovic, Vander Cammen et cie, Quentin Gerodez n’avait pas l’expérience de cet échelon.
Mais le joueur n’a rien lâché et fait son trou petit à petit au sein de l’équipe portant son compteur à quatre titularisations depuis le début de saison.
"Et j’ai toujours été dangereux. Je suis à quatre assists et deux goals", explique le joueur de 23 ans présent au club depuis 2012.
Samedi soir face au Leopold, l’équipe en forme du moment qui restait sur trois victoires consécutives avec 10 buts inscrits et 0 encaissé, l’attaquant des Merles a fait mal à la défense. Au point d’avoir été élu Merle du week-end.
"J’étais assez emmerdant en courant et en appelant entre les lignes", confirme l’intéressé. Quentin Gérodez s’est de cette manière retrouvé en situation dangereuse à plusieurs reprises en première mi-temps mais il manquait le dernier geste.
"J’étais souvent un rien en retard. Je devais anticiper un peu plus les actions", précise t-il.
En seconde période, c’est lui qui a fait la différence en mettant dans le vent son adversaire direct d’une virgule pour ensuite adresser un centre millimétré à Mwemwe.
"La saison dernière, j’ai tenté plusieurs fois ce geste technique. Idem à l’entraînement, et ça passe souvent. Par contre, je ne l’avais pas encore essayé en match cette saison."
Ce culot est le signe d’un joueur en pleine confiance, dans une équipe qui tourne. Petit à petit, le médian trouve ses marques dans cette série et reçoit de plus en plus de temps de jeu. "Il m’a fallu du temps pour m’acclimater. La D3 amateurs, ce n’est en rien comparable avec la P1. C’est tellement plus rapide et technique comme jeu. Mais le travail paye et je commence à me faire une place."
Une place en pointe de l’attaque, aux côtés de Christophe François. "Samedi soir, j’ai joué en 9 et Christophe François en 9,5 autour de moi. Mais d’habitude c’est lui en pointe et moi derrière. Si je suis en confiance actuellement, c’est aussi parce que je n’ai que des bons joueurs derrière moi."