GP de Wallonie: Tom Dernies, une échappée sur ses routes d'entraînement
Le coureur de Forville a pris part à l'échappée matinale: "Je voulais me montrer"
- Publié le 13-09-2018 à 13h01
- Mis à jour le 13-09-2018 à 13h02
Le coureur de Forville a pris part à l'échappée matinale: "Je voulais me montrer"
Le Grand Prix de Wallonie a tenu toutes ses promesses, mercredi. Avec une course animée et un vainqueur de prestige. Et avec des coureurs régionaux qui ont fait vibrer leurs supporters. Si Kevyn Ista n’a pas pu se mettre en évidence comme il l’aurait souhaité, victime d’une panne de jambes dans la montée de Lustin, le jeune Tom Van Vuchelen a pointé le bout du nez dans la côte de Tienne-aux-Pierres pour finir 51e, quelques places devant son coéquipier Sylvain Moniquet. Tandis que Tom Dernies, lui, avait pris l’option d’attaquer.
"Après un Tour de Wallonie en demi-teinte pour notre équipe Roubaix-Lille Métropole, nous avions à cœur de réaliser une belle course sur ce Grand Prix de Wallonie et c’est ce que nous avons fait", commente Tom Dernies. "Je suis content d’avoir su prendre l’échappée. Je voulais me montrer sur les routes wallonnes ! Nous sommes d’abord partis à trois dans la première côte répertoriée, celle de Transenster. Le Portugais Oliveira est ensuite revenu sur nous. Et nous avons ensuite attendu Julien Mortier, qui était en contre pas loin de nous. Nous étions donc à cinq en tête, mais ce n’était pas évident, car nous avons constamment eu le vent de face. Et nous avons malheureusement perdu Oliveira à Dinant à cause d’un ennui mécanique. Dommage, car c’était un gros moteur !"
"J'ai passé une bonne journée..."
A quatre, ils ont enchaîné les relais pour résister au retour du peloton jusqu’à la côte d’Ermeton-sur-Biert. "Presque chaque année, sur le Grand Prix de Wallonie, c’est là que l’échappée matinale se fait reprendre car cela bordure généralement sur les plateaux, à Bioul et le but était de faire aussi bien, ce que nous avons réussi."
La suite a été moins évidente pour Tom Dernies. "J’ai dû mettre pied à terre lors de la chute juste avant la côte de Lustin : c’était impossible pour moi alors de rentrer", termine-t-il. "Mais j’ai passé une bonne journée."