Coupe de Belgique : rêve ou fardeau ?
La Coupe de Belgique arrive tôt pour les clubs des divisions inférieures alors qu’ils viennent à peine de reprendre.
- Publié le 29-07-2018 à 12h18
- Mis à jour le 29-07-2018 à 12h19
La Coupe de Belgique arrive tôt pour les clubs des divisions inférieures alors qu’ils viennent à peine de reprendre Si la Coupe de Belgique permet de se frotter à des clubs de niveau supérieur, voire d’affronter une D1, les noyaux qui sont loin d’être au complet ne permettent pas de tirer des enseignements pour préparer le championnat.
Le premier tour de la Coupe de Belgique se dispute en ce dernier week-end de juillet. Une épreuve de tout début de saison dont on peut douter de l’utilité pour nos petits clubs qui y participent, ceux-là ayant débuté leur préparation seulement quelques jours avant l’échéance.
"Ça arrive tôt, mais c’est le jeu", déclare l’entraîneur de Pesche (P1) Pierre Guérit, qui a appris il y a seulement deux semaines que son équipe participait à cette Coupe face à la D3 de Givry, après un imbroglio. "Ce ne sera pas représentatif du championnat, car j’ai 9 ou 10 absents, et des joueurs confirmés, qui plus est."
Le manque de joueurs disponibles, souvent en vacances, n’aide en effet pas à préparer le championnat dans de bonnes conditions. "C’est un bon test, même si je n’ai pas tout mon noyau, je suis fortement diminué", souligne le coach floreffois (P2) Sébastien Mercier, qui reçoit Nismes (P1). "Ce match vient peut-être un peu tôt quand tu n’as pas le noyau au complet. Mais c’est intéressant rien que pour voir où on en est au niveau physique. Et puis, il n’y a que dans les matches qu’on trouve les automatismes, et c’est dans les rencontres officielles qu’on va chercher la motivation."
Au niveau des ambitions, il est clair que nos représentants se prennent moins la tête avec cette compétition qu’avec la Coupe de la Province car, comme beaucoup d’entraîneurs aiment à le répéter, "on ne jouera de toute façon pas la finale au Heysel."
"Ça ne fait pas vraiment rêver en tant que club de P2, alors qu’une équipe de D2 Amateurs comme Meux peut tenter de passer quelques tours (NdlR : affronter une équipe de D1A se fait au 6e tour)", reprend Sébastien Mercier. Pierre Guérit ajoute : "Je viens de Baileux, qui a été en 1/16e de finale de la Coupe de Belgique dans les années 1970. Il ne faut pas négliger cette compétition, c’est quelque chose d’important. Mais cela peut faire beaucoup de mal ou de bien à un groupe dans une préparation. Après une bonne Coupe de Belgique, l’équipe peut avoir un contrecoup pour le championnat."