Basket-ball: Namur en recherche de certitudes
Les Rouges l’ont certes emporté lors de la première journée mais le vrai test, ce sera face à Willebroek
- Publié le 18-10-2018 à 10h29
- Mis à jour le 18-10-2018 à 10h53
Les Rouges l’ont certes emporté lors de la première journée mais le vrai test, ce sera face à Willebroek
Les Namuroises ont remporté leur premier match de championnat à Ottignies (43-70). La victoire est nette dans les chiffres mais c’était finalement la moindre des choses face à une équipe qui évoluait encore en R1 la saison dernière et disputait son premier match de l’histoire au sein de l’élite. Cela n’efface en rien la désillusion vécue au tour préliminaire de l’Eurocup face à Gernika.
Tout juste cette victoire vient-elle la tempérer. Si la marge de progression est importante, le travail l’est forcément tout autant. Petit aperçu du chantier.
"Face aux Espagnoles, nous avions l’impression de n’avoir aucun contrôle", confie l’ailière Elena Bestagno. "C’est normal lorsqu’on est toujours dans la réaction. L’attaque ne peut être que le miroir de notre défense. Nous avons l’excuse d’une préparation fort réduite mais cela n’explique pas tout. Le coach doit encore mettre en place un plan tactique mais il y a des erreurs que nous commettons qui sont inacceptables pour des joueuses de notre niveau."
Philip Mestdagh est un coach patient et sait que le puzzle ne se met pas en place en un claquement de doigts. Ceci dit, la combativité et l’abnégation ne sont pas une affaire d’automatismes. "Je ne peux pas accepter qu’on joue comme des moutons", explique-t-il. "Quand on voit qu’il n’y a que quatre assists en quarante minutes, tout est dit. Si on ne la joue pas collectif et que la défense est considérée comme quelque chose d’accessoire, on a un problème."
Les Rouges ont en partie rectifié le tir chez les Ottinoises, en n’encaissant pas pendant 13 minutes (de 19-22 à la 14e à 19-44 à la 27e) et en étant créditées de 18 assists. Ceci dit, le déchet reste trop important. Il n’est pas acceptable de concéder 27 pertes de balle et que 24 rebonds offensifs ne rapportent que 18 points.
Face au Kangoeroes Willebroek ce samedi soir, le press sera autrement plus intense et l’opposition plus physique sous l’anneau. Il reste à espérer que la meneuse Jones (genou) puisse tenir sa place. Du côté anversois, avec l’arrivée de Marjorie Carpréaux et Josefin Vesterberg, on n’est pas non plus dénué d’ambition.