Tout juste arrivé à Virton, Alessandro Cordaro se confie: "Je serai fit dans un bon mois"
Libre sur le marché de l’emploi, Alessandro Cordaro (32 ans) a signé un contrat de deux ans (+1) à Virton.
- Publié le 03-09-2018 à 19h42
- Mis à jour le 03-09-2018 à 19h49
Libre sur le marché de l’emploi, Alessandro Cordaro (32 ans) a signé un contrat de deux ans (+1) à Virton Passé par Mons, Charleroi, Malines et Zulte-Waregem, le Louviérois a surpris son monde en acceptant de lier sa destinée avec celle de l’Excelsior. "Ma venue s’est un peu faite par hasard. Je veux aider le club à être champion en fin de saison."
Alessandro, l’annonce de votre arrivée a surpris pas mal de monde. Virton, connaissiez-vous ?
"En tant que footballeur pro’, on suit l’actualité des clubs. Je connaissais un peu."
Votre contrat à Zulte/Waregem était arrivé à échéance fin juin…
"Les deux parties n’avaient plus envie de collaborer. Sportivement, on s’est qualifié deux fois pour les playoffs 1, on a remporté la Coupe de Belgique et participé à la phase des poules de l’Europa League. Le bilan est positif."
Attendiez-vous désespérément un coup de téléphone pour rebondir ?
"Mon agent Daniel Striani recevait jusqu’à deux, trois coups de téléphone par jour. Des touches existaient en Turquie. Sinon, il n’y avait rien de concret. Mon âge, 32 ans, posait problème."
Mouscron s’était manifesté. Sans plus ?
"J’avais reçu une proposition de la part des dirigeants. Je leur avais remis une contre-proposition. Je n’ai jamais eu la moindre nouvelle."
Déçu ?
"Disons déçu de ne pas avoir eu des propositions de la part des clubs wallons. Je pense, sincèrement, être en mesure de pouvoir leur apporter quelque chose."
À force de ne rien voir arriver depuis deux mois, avez-vous été pris d’inquiétude ?
"Oui et non. C’est la première fois dans ma carrière qu’un tel scénario - ne pas avoir un club 6 mois avant le début de saison - se produisait. La situation était délicate."
Comment arrive-t-on à Virton ?
"Un peu par hasard. Un ami connaît M. Flavio Becca. Les gens m’ont félicité pour mon transfert."
Vous auriez pu le refuser…
"Le projet est ambitieux et la volonté est de monter d’une division. Je n’ai pas signé ici pour m’attarder en D1 amateurs ! Ne suis-je pas le 21e transfert entrant ? Cela veut dire quelque chose. M. Becca veut professionnaliser le club, améliorer les infrastructures. On verra."
Comment s’est déroulé votre premier entraînement lundi après-midi ?
"Très bien. En revanche, il est délicat de juger la qualité de l’effectif. Mais je ne suis pas aveugle. Je connais Guillaume François, Jérémy Serwy (à ses débuts à Charleroi) et Raphaël Lecomte."
Quand espérez-vous faire vos grands débuts ?
"Si j’ai collaboré avec un préparateur physique, si j’ai été courir seul, c’est incomparable à s’entraîner en groupe et, par exemple, de faire des petits matches. Vous me posez la question, je vous réponds : je ne suis (même) pas à 50 % de mes capacités. Sans fixer une dead line, j’aspire à être ‘fit’ d’ici un bon mois."
Votre vitesse est ou était un atout ?
"OK, je n’ai plus mes jambes de 20 ans et je ne cours plus comme un lapin. Mais je compense par mon placement."
"J'ai débuté avec Marc Grosjean"
Âgé de 32 ans, Alessandro a porté les maillots respectivement de Mons, du Sporting Charleroi, de Malines et de Zulte-Waregem. “J’avais commencé ma carrière à Mons (2002-2003) sous la houlette de Marc Grosjean. Il avait essayé, à plusieurs reprises, de m’attirer dans certains clubs où il coachait. Le rejoindre était impossible. À la fin de mon contrat, j’aurai 34 ans. Je ne me projette pas trop sur la date de ma fin de carrière. Par contre, la terminer avec… monsieur Grosjean serait sympa. Il avait une bonne image de moi.” Habitant à La Louvière, le milieu de terrain entend trouver un appartement pour héberger son épouse et sa fille. “C’est préférable à faire la route (400 km aller-retour).”