Stéphanie Louppe: "A deux doigts de ne pas participer à l’Embrunman"
Stéphanie Louppe a réalisé un Top 8 au milieu des professionnels de la distance sur
- Publié le 21-08-2018 à 18h53
- Mis à jour le 22-08-2018 à 10h28
Stéphanie Louppe a réalisé un Top 8 au milieu des professionnels de la distance Après les plus petites distances, Stéphanie Louppe s’est attaquée aux grandes avec l’Embruman, considéré comme l’un des plus difficiles triathlons au monde : 3,8 kilomètres de natation à l’aube, 180 kilomètres de vélo avec l’Izoard et enfin un marathon très vallonné dans les rues d’Embrun.
Stéphanie, malgré de grosses prestations sur les demi-Ironman, on ne vous avait pas encore vu sur les longues distances. Pour quelles raisons ?
"Parce qu’il faut une grosse préparation pour ce type d’effort et avec ma vie de famille et mon travail, je n’avais pas le temps de m’y consacrer entièrement. Et puis, il y a quelques mois d’ici, j’ai pris un coach (NdlR : Fabrice Cuypers) et j’ai décidé de me préparer en fonction de cet Embrunman."
Un incroyable défi quand on sait que ce triathlon complet est considéré comme le plus difficile au monde.
"Oui et pourtant, j’ai été à deux doigts de ne pas y participer. Après un stage en Espagne en avril, je voulais changer de distance et puis finalement, en juin, je me suis lancé définitivement avec six semaines pour finaliser la préparation et deux autres stages à la clé."
Un Embrunman que vous avez fait en compagnie de votre compagnon, François Clément.
"Oui, ça faisait partie de ma motivation d’être au départ avec lui. Il a d’ailleurs réussi une grosse prestation en terminant dans le Top 30 avec la deuxième place chez les vétérans. De mon côté, je termine mon parcours avec un temps de 12 h 49’15."
Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous ?
"Je n’avais pas de bonnes sensations en natation et je boucle les 3,6 km en 1 h 11’. Le vélo, c’est 5 000 m de D + pour 7 h 19 d’effort mais c’est mon point fort. Pourtant, c’est un parcours très usant avec notamment le col de l’Izzoard à franchir. Et le marathon, je l’ai terminé au mental."
Un temps qui correspond à une incroyable performance.
"Je termine à la huitième place avec cinq ou six professionnelles devant moi. Maintenant que j’ai participé à ce marathon, le plus difficile au monde, je me sens prête pour d’autres défis sur des longues distances. Ça sera peut-être sur un format Ironman (NdlR : passage obligé pour une qualif pour Hawaï)."
Et à court terme ?
"Je serai au départ du triathlon de Gérardmer sur le format L avec seulement deux semaines de récupération."