Philippe Golinvaux, le président du BCCA: "Lancer de plus en plus de jeunes en équipe A"
Philippe Golinvaux, nouveau président du BCCA, se confie sur les défis et objectifs du club chestrolais.
- Publié le 15-11-2018 à 07h00
- Mis à jour le 15-11-2018 à 10h47
Philippe Golinvaux, nouveau président du BCCA, se confie sur les défis et objectifs du club chestrolais. Frédéric Lamotte parti à l’Excelsior Virton, le club chestrolais se cherchait un homme fort. Ancien joueur en D2 et D3, actif "pour le fun" en P2, Philippe Golinvaux a sauté dans la brèche pour devenir l’homme fort du BCCA Neufchâteau.
Philippe, pourquoi avoir accepté le poste de président au mois de septembre ?
"François Maréchal avait arrêté en 2009. Frédéric avait pris le relais fin 2010 : il a choisi de relever le challenge à Virton. Un club ne peut pas rester sans président durant une trop longue période. J’étais déjà impliqué pour le volet sportif. La présidence exige une autre implication, de l’investissement, du temps au quotidien. J’ai réfléchi. J’ai accepté."
Le fait de connaître la maison constitue-t-il un avantage ?
"Certainement ! Je compte sur les anciens pour m’aider, pour pérenniser le BCCA. Amener des idées est fondamental mais les mettre en pratique est mieux. Vouloir tout changer ou révolutionner serait idiot. Le BCCA se porte bien."
Quel est votre cheval de bataille ?
"Certaines choses se mettent en place au fur et à mesure. Une volonté délibérée est de lancer de plus en plus de jeunes en équipe A. Denève et les jumeaux Bizimana constituent de probants exemples et à suivre. C’est la face visible. Derrière, une structure est en place."
Fonctionne-t-elle ?
"Très bien. Continuons à former la jeune classe… sans vouloir voir trop grand."
Le BCCA aligne trois équipes au niveau régional (1 en TDM 2 et 2 en R2), n’est-ce pas trop ?
"En effet. Trois équipes requièrent des joueurs, des personnes pour l’encadrement. Trois, c’est un grand maximum. La A entraînée par Mathieu Fivet occupe le leadership ex æquo avec Gant-Tongres-De Pinte."
Les deux autres sont à la traîne au classement…
"Rebondir après une descente est ingrat. Les résultats sont excellents (6 succès en 8 journées) et la dynamique est positive. Monter n’est pas prioritaire. La B (12e) évoluait déjà en R2 : la préparation estivale fut perturbée. Les gars peuvent mieux faire. Promue, la C (14e) sait la difficulté de la tâche. Les jeunes sont là pour progresser, pour apprendre le job. Au risque de surprendre, le souhait n’est pas spécialement de rester en R2."
Que penser des filles, 6es de classe en R2 et dirigées par Nicolas Eppe ?
"Rien à redire. On a aussi une P1. Un réservoir de joueuses existe. La volonté des dirigeants est de le renforcer, de parvenir à attirer des filles à pratiquer le basket-ball."