Mehdi Lazaar (Virton): "J'ai eu des contacts pour partir"
Sollicité, le Belgo-Marocain de 25 ans aurait pu partir après presque trois ans en Gaume
- Publié le 11-09-2018 à 15h08
Sollicité, le Belgo-Marocain de 25 ans aurait pu partir après presque trois ans en Gaume
Le Belgo-Marocain fait figure d’ancien au sein de l’effectif de Marc Grosjean renouvelé à 70 % lors du mercato. Séduit par le projet de la nouvelle direction, il veut s’imposer au sein du onze.
Mehdi, Virton a surclassé le RWDM (3-0). Quel est votre sentiment ?
"Nous avons livré une excellente première mi-temps et, cerise sur le gâteau, nous avons concrétisé nos occasions. Mener 2-0 après 34 minutes était révélateur du contenu. Les Bruxellois étaient littéralement impuissants. Certains adversaires me l’avouèrent sur le terrain !"
Qui peut arrêter ce Virton-là ?
"On verra. Le championnat débute à peine. La préparation s’est déroulée sans la moindre anicroche. On a remporté quasiment tous les matches amicaux. Le noyau qui est de grande qualité grandit au fur et à mesure des semaines."
Avec Lesquoy (voire Devresse), vous êtes un ancien de la maison…
"Je suis arrivé ici en janvier 2016 et j’entame ma 4e saison. Cela fait un bail."
Vous aviez signé à Virton pour vous relancer sans jamais cacher votre envie de retrouver, dès que possible, la Jupiler Pro League que vous av(i)ez connue avec St-Trond…
"En effet. On ne va pas revenir sur les difficultés rencontrées la saison passée. J’ai eu des contacts pour partir, je l’avoue. L’arrivée du repreneur Flavio Becca a changé la donne. Les dirigeants ont tenu à m’exposer le projet humain et sportif. J’étais rassuré. C’est le jour et la nuit par rapport à il y a quelques mois."
Avez-vous hésité ?
"Non. Un accord a très vite été trouvé. La nomination de Marc Grosjean comme entraîneur m’a incité à rester. On ne le présente plus."
Oseriez-vous le jeu des comparaisons avec Frank Defays ?
"C’est délicat. Chaque entraîneur a sa façon de travailler, sa marque de fabrique."
Vous avez le statut de titulaire… pour le moment !
"Le noyau est pléthorique. Rien n’est jamais acquis. Cordaro vient d’arriver. Il faut travailler, se montrer à son avantage pour être prêt chaque week-end. M. Grosjean m’aligne sur un flanc, me demande d’effectuer beaucoup de course(s). Le travail est considérable."
Vous n’avez pas encore marqué en championnat. Cela vous embarrasse-t-il ?
"J’ai trouvé l’ouverture (le but du 1-0 à la 12e) à l’occasion du déplacement à Westhoek en coupe de Belgique. En championnat, j’attends mon premier but."
Avec impatience ?
"Oui. D’ailleurs, je me focalise trop. Je dois éviter de penser à ce premier goal."