Jonathan Schinckus: "Entouré de personnes positives à Givry"
À l’image de Givry, Jonathan Schinckus réalise un remarquable début de saison
- Publié le 19-09-2018 à 10h41
À l’image de Givry, Jonathan Schinckus réalise un remarquable début de saison
Jonathan Schinckus fait partie des cadres de l’équipe givritoise. L’interlocuteur idéal pour évoquer ce début de saison prometteur. En Coupe ou en Championnat.
On a l’impression que vous avez désormais cette régularité qui vous faisait défaut par le passé.
"Complètement. Je sens qu’on me fait plus confiance et du coup, je me sens beaucoup mieux sur le terrain. Et puis, sans critiquer ce qui s’est fait les années précédentes à Givry, j’ai l’impression d’être entouré de personnes positives. Du coup, c’est bien plus simple et normal de se remettre en question."
Qu’est-ce qui a changé fondamentalement ?
"Au niveau de l’équipe, on avait beaucoup d’individualités, ce qui n’est pas toujours facile pour l’équilibre d’un groupe. Ici, on est plus en osmose avec les anciens qui constituent la colonne vertébrale de l’équipe et les nouveaux qui sont vraiment à l’écoute des conseils."
Ça explique la réussite de votre début de saison ?
"Dès les matches de coupe, on a senti qu’il y avait beaucoup de solidarité entre nous. Et finalement, le fait d’aller aussi loin (NdlR : jusqu’au cinquième tour), ça nous a permis de gagner du temps dans la cohésion. Et finalement, on était prêt pour entamer le championnat, sans que cela ait des conséquences négatives sur le plan physique. Si ce n’est peut-être le match face à Sprimont."
Comment expliquez-vous cette baisse de régime en fin de match contre Onhaye ?
"Quand on mène 0-3, il faut s’attendre à une réaction d’orgueil de l’adversaire. Ils ont pris tous les risques possibles et ils font le 2-3 en toute fin de rencontre. Sinon, on gérait bien ce match."
À partir de là, quelles sont les limites de cette équipe ?
"Difficile à dire. On risque de parfois payer une certaine fougue et le fait de vouloir trop bien faire quand on a un groupe aussi jeune. On va devoir les canaliser. Et puis, le noyau est relativement étroit. Donc, on ne va pas commencer à se mettre de pression parce qu’on a fait un beau neuf sur douze."