Battu à Châtelet (1-0), Virton doit faire son autocritique
C’est un deuxième revers consécutif pour les Gaumais.
- Publié le 10-12-2018 à 06h55
- Mis à jour le 10-12-2018 à 09h35
C’est un deuxième revers consécutif pour les Gaumais. Moris, Lecomte, Serwy, Cordaro, François… Malgré tout, Virton n’a pas trouvé le moyen de battre Châtelet. Pourtant, en début de rencontre, les visiteurs imposaient une véritable pression sur l’adversaire. Les Loups avaient le plus grand mal à ressortir proprement le ballon. Après le premier quart d’heure, les Gaumais auraient dû trouver le chemin des filets. Cordaro et Koré s’offraient deux occasions en or.
Mais le premier manquait la cible, alors que le second se heurtait à l’excellent Moriconi. "En première période, on doit ouvrir le score", explique David Gevaert, l’entraîneur. "Koré, ça doit être but à tous les coups. Cordaro aussi, ou presque. Au lieu de cela, nous sommes menés après un but entaché, au départ, d’une erreur individuelle." Le but de Vanderbecq a coupé les jambes de Virton. Les Loups pouvaient alors défendre à leur guise.
"Châtelet a bien défendu, mais il y a plusieurs situations où nous devions être plus présents dans la surface. Si on n’est pas là sur ces phases, on ne peut pas gagner." En seconde période, la pression des visiteurs fut stérile. Ils n’ont jamais trouvé le moyen d’inquiéter le portier adverse.
À l’inverse, Châtelet aurait même pu doubler la mise. "Je suis très, très déçu. Si on me dit que la défaite contre Dender était un accident, alors j’attendais une réaction cette fois ; elle n’est pas venue. Tout le monde doit à présent se regarder dans une glace et faire son autocritique."
Le vent
Durant toute la rencontre, les deux gardiens ont dû composer avec le vent. Le ballon n’a eu de cesse de revenir, à chaque dégagement. Histoire de ballons
Toute la rencontre a été rythmée par une histoire de ballon. Virton a souvent rendu une balle aux joueurs, alors que c’était à Châtelet de le faire. Mais ce dernier mettait du temps à renvoyer la balle… De grands enfants. 300 spectateurs
La pluie et la Saint-Nicolas peuvent expliquer l’affluence si faible au Stade du Marais. Les murs ont tremblé
Au terme de la rencontre, les joueurs de Virton ont reçu un véritable savon.