Mémé Tchite : "Je suis à Hamoir pour bosser"

Mémé, vous étiez à l’arrêt ces derniers mois. Devra-t-on être patient avec vous ?

"Cela fait presque deux saisons sans match, c’est vrai. Mais, finalement, cela ne change pas grand-chose. Le foot que je produis est inné. De plus, je vais avoir la chance de participer à la préparation. Je reviendrai très vite."

Vous arrivez sans compétition, mais vous avez gardé la ligne…

"Je suis resté en mouvement. Seul. Sans préparateur physique. J’ai étudié les programmes de mes anciens préparateurs et les ai appliqués. Je sais ce que je dois faire… ou pas, ce que je peux manger ou non. Même si, parfois, j’aime bien un hamburger" (sourire).

Vous avez connu le Standard, Anderlecht et Bruges. Vous ne vouliez pas évoluer un cran plus haut que la D2 amateurs ?

"Bien sûr, je visais un niveau supérieur. Mais le temps passait et les autres propositions ne me convenaient pas."

Comment le petit club de Hamoir a-t-il pu vous convaincre ?

"Il y a eu un bon feeling entre nous, le coach est quelqu’un qui connaît le foot et il règne une bonne ambiance dans ce club familial. Il y a tout cet amour autour et la notion de plaisir et d’amusement y est bien présente."

Vous aviez besoin de ces ingrédients ?

"Quand on veut revenir à un bon niveau, prendre du plaisir est essentiel. Sans quoi, tu ne peux rien réaliser de grand."

Vous allez être un buteur attendu, à Hamoir et ailleurs. Vous avez fixé des objectifs chiffrés ?

"Absolument pas, je suis là pour mettre mes qualités au service des autres."

Comme Raphaël Miceli à son arrivée à Hamoir, est-ce votre dernier défi ?

"Pourquoi pas. Terminer à Hamoir peut être bien. Cependant, je ne veux pas me prendre la tête. Je suis là pour bosser et je ne suis pas venu pour finir tranquillement ma carrière !"

En dehors du foot, que faites-vous ?

"Je ne travaille pas, mais j’aime regarder des séries et, bien sûr, la Coupe du Monde. La Belgique ? Il y a de nombreux excellents joueurs, elle peut aller très loin."