Maxime Electeur: "J’espère être en D1A dans deux ans"

Un repositionnement qui permettra peut-être au jeune Limelettois de 21 ans d’atteindre son rêve : devenir professionnel.

"J’ai progressé défensivement. Avant, je n’allais pas au contact, je me contentais de rester à un mètre de mon adversaire et d’anticiper. Maintenant, j’arrache les ballons. J’ai commencé en P1 à Wavre, puis on est monté en D3 Amateurs. J’ai joué cette saison en D2 Amateurs et on évoluera la saison prochaine en D1 Amateurs. Donc dans deux saisons, j’espère que je serai en D1A", lance-t-il tout naturellement.

Avec son transfert au RFC Liège, le jeune homme de 21 ans a pris une autre dimension. "Il y avait autant de supporters au premier entraînement de Liège qu’à un match du RJ Wavre. Il y a aussi davantage de sollicitations des médias et du public, notamment sur les réseaux sociaux. Puis la pression est présente. La saison passée, Wavre devait se maintenir et nous avions terminé 7e ou 8e. Cette année, nous devions monter avec Liège. Il y avait des attentes des supporters mais aussi de la direction qui nous a mis la pression pour atteindre notre objectif. Je me souviens qu’on devait toucher une prime pour nos prestations en Coupe. Puis ils nous ont dit qu’on ne l’aurait que si on débutait le championnat par un 9 sur 12. À Liège, on n’a pas le droit à l’erreur comme à Wavre."

Le Limelettois est satisfait de ses prestations ainsi que de celles de son équipe, qui a acté sa montée en D1 Amateurs. "J’avais dit que je voulais encore monter d’un niveau, donc ce sera avec Liège la saison prochaine. On mettra quand même une clause au cas où je recevrais une offre de plus haut", avoue Maxime Electeur, qui a déjà été approché par un club de D1B, sans succès.

Peu importe. Vu ses capacités physiques, techniques et sa détermination, les chances de voir Maxime Electeur rejoindre un jour la D1A sont réelles.

"Fini de jouer à Walibi"

L’ancien Wavrien a connu un passage à vide, entre la mi-septembre et la mi-novembre. Maxime Electeur passe les étapes vers le professionnalisme avec une facilité déconcertante. Et lorsqu’un obstacle se présente, il fait preuve de maturité. "Quand je suis arrivé, j’ai directement été titulaire en Coupe, puis en championnat. Dès la 3e journée, Dante Brogno m’a sorti à la mi-temps, face à Acren. Sur les quinze minutes, il en a utilisé huit pour critiquer ma performance. Il m’a dit que c’était fini de jouer à Walibi, raconte-t-il en souriant . Pendant deux mois, j’allais avec la P2 où j’étais 16e sur la feuille. J’étais énervé, parce qu’on ne jouait pas bien et que je n’étais pas moins bon. Mais je n’ai rien dit. J’ai reçu ma chance au mois de novembre contre Durbuy et n’ai plus quitté l’équipe." Puis il a dû gérer les attentes du coach, Dante Brogno. "Il dit ce qu’il pense devant tout le monde. Il pique. Il fait mal. Si tu n’es pas fort mentalement, tu ne réussis pas. Même après trois ou quatre bons matchs, on peut retourner sur le banc si on flanche un peu..."