Martin Wintgens (Spa): "Ma blessure m’a montré combien j’aimais le basket"

C’est fort de deux victoires consécutives que Spa se rend ce samedi à Neufchâteau, où il n’aura rien à perdre.

En cas de victoire, les joueurs de Bruno Dagnely pourraient même accrocher le bon wagon mais le coach ne veut pas leur imposer cette pression.

"Il paraît que personne ne nous craint, tant mieux pour nous", sourit Martin Wintgens, auteur de 28 points contre Vilvorde la semaine dernière.

Le pivot n’avait plus marqué autant depuis… la P3 mais il n’en tire aucune gloire. "Une semaine c’est moi, une semaine c’est un autre joueur. Si je ne marque pas à Neufchâteau mais que nous gagnons, je signe à deux mains."

Ces 28 points indiquent en tout cas que Wintgens retrouve son meilleur niveau après avoir été écarté des terrains pendant pratiquement toute la saison dernière suite à une déchirure des ligaments croisés. "Cette blessure m’a permis de me rendre compte à quel point j’aimais le basket. Alors, depuis mon retour, je prends du plaisir à chaque match, à chaque entraînement. Au début, j’avais encore peur de certaines rotations sous l’anneau mais c’était la tête qui était malade, pas le corps."

Son coach assure que "des joueurs comme lui, il n’y en a pas cinq dans la région" mais que, comme tout jeune joueur, il souffle souvent le chaud et le froid. Et s’il parvient à être en forme au même moment que Pierrick Vandenbrule, ça peut déménager sous l’anneau.

"Pierrick et moi, nous nous connaissons bien puisque nous fréquentons la même école. Et nous sommes complémentaires : lui joue plus sous l’anneau et prend un paquet de rebonds tandis que je tourne davantage autour."

De là à évoluer plus haut, il ne veut pas y songer. "Je termine mes études puis je vais commencer à travailler. Je ne pense pas que j’aurai le temps de m’entraîner plus de deux fois par semaine. Une expérience en TDM1 ? Peut-être mais j’ai toujours joué à Spa et je suis très attaché à mes copains."