Basket-ball: de nouveaux horizons pour les Panthers
Coupe d’Europe, arrivée d’une Américaine, études supérieures et Top 5 belge : Pierre Cornia place la barre plus haut
- Publié le 04-10-2018 à 22h07
- Mis à jour le 10-10-2018 à 13h33
Coupe d’Europe, arrivée d’une Américaine, études supérieures et Top 5 belge : Pierre Cornia place la barre plus haut C’est avec un énorme sentiment de satisfaction que la direction et le staff des Liège Panthers ont présenté leur effectif et leurs ambitions pour la saison qui débutera officiellement mercredi prochain.
Une nouvelle étape importante dans la vie de ce jeune club qui, pour la première fois, participera à la Coupe d’Europe avec la venue de Nantes mercredi et le match retour une semaine plus tard.
"Après avoir mis en place une structure qui nous permette de voler de nos propres ailes en D1, après avoir lancé l’académie de basket, c’est un moment très important", dit l’entraîneur, Pierre Cornia. "Je suis à la fois fier et heureux car je ne pensais pas que nous y parviendrions aussi rapidement. Le club n’existe en effet que depuis quatre ans mais c’est une belle récompense."
Entre les deux rendez-vous européens, il y aura le début d’un championnat qui doit voir le club évoluer encore. "Ces deux dernières années, nous avons à chaque fois terminé dans le Top 6 , nous devons donc viser le Top 5 ", ajoute-t-il. "D’autant que nous pourrons compter dès le début de saison sur une étrangère et que les filles ont un an d’expérience en plus. C’est moins évident qu’il n’y paraît car Braine et Namur sont intouchables. Derrière, SKW, Monceau et Willebroek alignent tous au moins trois professionnelles. Et Laarne s’est bien renforcé également. Cela nous confère une pression que nous n’avions pas avant."
En préparation , les Panthers ont affronté plusieurs équipes luxembourgeoises ainsi que Boom et Ottignies. "Je ne suis pas encore satisfait de ce que j’ai vu, surtout en défense", poursuit Cornia. "Je compte beaucoup sur le stage de ce week-end pour travailler cela. Il faut aussi laisser le temps à nos étudiantes qui entrent à l’école supérieure de s’adapter à leur nouvelle vie. Notre Américaine s’est bien intégrée au niveau social mais elle doit s’habituer à notre type de basket, basé sur la rapidité, la contre-attaque et la prise de shoot rapide. Je connais ses qualités et je suis confiant, elle va y arriver."
L’Europe pour garder les jeunes
Spectacteur attentif du Mondial à Tenerife, Christian Grandry a savouré la performance de Julie Allemand. La meneuse belge n’a pas joué aux Panthers mais elle a évolué à Sprimont, où l’aventure a commencé sous une autre structure. “Julie, Noémie Mayambo et Manon Gruczynski sont autant de preuves que le modèle fonctionne”, dit l’administrateur-manager des Panthers. “Nous savons qu’un jour, nous perdrons ces jeunes filles et l’objectif est qu’elles puissent atteindre les sommets. Mais nous voulons que, lorsqu’elles partiront, elles soient prêtes. Pour cela, il est important de disputer des rencontres plus compétitives, comme celles qui nous attendent en Coupe d’Europe. Et dans le même temps, cette participation européenne constitue un bon moyen de les convaincre de ne pas nous quitter trop vite ou d’attirer d’autres joueuses de bon niveau qui veulent s’insérer dans la philosophie du club.” Une philosophie qui passe avant tout par la formation avec, cette année encore, la création de deux équipes supplémentaires (U14 et U17).