Aywaille - Verlaine ou les retrouvailles pour Jamar et Gallina

"J’y ai passé trois belles années, note tout de suite le premier cité. "J’ai toujours beaucoup de contacts avec mes anciens partenaires mais plus trop avec le coach ni avec le président que je serais néanmoins content de revoir."

Pour Louis Jamar , le sentiment est un peu plus mitigé, même si l’attaquant a digéré entre-temps la déception liée à sa période chez les Vert&Blanc. "Maintenant, avec le recul, j’en garde aussi un bon souvenir. J’y ai rencontré de super personnes, partenaires que ce soit avec l’équipe de P3 ou celle de nationale. Mes relations avec Marc Segatto ne furent pas toujours positives mais c’est un très bon entraîneur et j’ai quand même appris à son contact. Cela m’a endurci et servi pour la suite."

À l’entre-saison, pour beaucoup d’observateurs, le trio d’attaque aqualien Gallina-Jamar-Lakaye avait quelque chose de galactique pour la série. Après huit journées, le bilan est plus que mitigé pour les trois offensifs qui ont connu régulièrement le banc avec, en plus, la démission cette semaine d’Arnaud Lakaye. "Oui, c’est juste, nous nous attendions à un meilleur début de championnat que ce soit pour nous ou collectivement. Une équipe qui se cherche, nous qui manquions d’automatismes et plusieurs fois sur le banc, cela fait beaucoup pour trouver le bon équilibre", analyse Jonathan Gallina.

Une analyse objective que partage également Louis Jamar. "Avec Arnaud, on ne se connaissait pas très bien et lui et Jonathan ont eu besoin d’un temps d’adaptation comme nouveaux venus. Les automatismes ont donc pris du temps à venir mais surtout, d’un point de vue général, c’est tout le groupe qui s’est cherché depuis le début de saison."

"Les deux coaches ? L’eau et le feu"

La confrontation entre Aywaille et Verlaine sera aussi un duel entre deux coaches, Pascal Jacquemin et Marc Segatto, très distincts. "Oui, ce sont deux tempéraments diamétralement opposés", souligne Louis Jamar. "On pourrait même dire que c’est l’eau et le feu ." (rires) Une description que confirme Jonathan Gallina. "Segatto est très impulsif, il crie beaucoup au bord du terrain tandis que Jacquemin est plus posé, calme."

Des traits de caractère qui se reflètent chez l’un et l’autre dans leur approche du jeu développé. "Les deux équipes aiment jouer au foot, poser le jeu mais je pense qu’il faut s’attendre à une mise en place tactique très stricte de la part de Verlaine, à un match fermé", prévoit Jamar. Une impression partagée par Gallina. "Segatto est très fort tactiquement et il ne prendra aucun risque d’autant qu’Aywaille est la bête noire de Verlaine…"