Les Dauphines veulent rebondir
Désormais, il faudra parler de Modal Charleroi Volley
- Publié le 31-05-2018 à 11h06
- Mis à jour le 11-06-2018 à 17h02
Désormais, il faudra parler de Modal Charleroi Volley Jean-Pierre Murari, le manager des Moncelloises, fait le point après une saison en demi-teinte des Dauphines et parle de l’arrivée de Lucien Romeo, entre autres.
Jean-Pierre Murari, quel bilan tirez-vous de la saison écoulée ?
"Il est mauvais. À tous les niveaux, c’est notre pire championnat."
Si le sportif ne fut pas bon, l’aspect financier ne fut pas meilleur…
"C’est la première fois que l’on se retrouve dans une telle situation. Des sponsors n’ont pas tenu leur engagement. La saison du groupe n’a pas permis d’attirer des supporters. Certains ont annulé des repas. On a également dû trouver des solutions au niveau européen, en disputant des matches à Bruxelles par exemple. Tout cela a eu un coût."
La dette est lourde ?
"Elle doit avoisiner les 50.000 euros."
Vous auriez pu vous mettre en liquidation ?
"Ce n’était pas la volonté. On va trouver des solutions. On a déjà commencé à contacter une partie des créanciers. On a une enveloppe pour rembourser ce que l’on doit. On ne pourra pas tout régler, mais on va essayer d’apurer la dette au maximum."
Dans ce marasme, il y a tout de même une bonne nouvelle ?
"Lucien Romeo arrive comme nouveau sponsor, via sa société Modal. Son argent ne servira pas au passif du club. Il sera utilisé pour la saison à venir. C’est un beau soutien pour nous. On espère redevenir une formation compétitive."
Le coach a déjà une liste de joueuses ?
"Il a des noms. On va bientôt se renforcer. Il faut les bons profils."
Vous venez également de fusionner avec Mont-sur-Marchienne.
"C’était une volonté depuis longtemps. Christian Thévenin qui est un ancien de la maison a rendu cela possible. On va pouvoir compter sur une belle école des jeunes."
C’est la deuxième fusion, en une grosse année ?
"La première a bien fonctionné. On voit que le projet évolue bien. On va davantage renforcer cela à l’avenir. On a d’ailleurs une équipe féminine qui vient d’atteindre la nationale 3. Les garçons sont également ambitieux."
Vous souhaitez également ouvrir une section sport-études ?
"On a trouvé un accord avec la direction de la Garenne. Si huit étudiants s’inscrivent dans la section, on pourrait démarrer l’année prochaine. Ce serait une belle avancée, avec l’arrivée de la nouvelle salle pour la saison suivante."